La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Nouvelle étape pour les Français. Après le confinement et le déconfinement… C’est le retour de l’état d’urgence sanitaire. Emmanuel Macron l’a annoncé mercredi 14 octobre lors d’une interview avec TF1 et France 2, sa première depuis le mois de juillet. Alors qu’il avait laissé la main à son Premier ministre, le chef de l’Etat a repris les rênes de bataille puisque le virus continue sa progression dans l’ensemble de l’Hexagone. Les derniers chiffres de Santé Publique France font état d’une explosion du nombre de cas avec plus de 30 000 nouvelles contaminations en seulement 24 heures, du jamais vu ces dernières semaines.
Coronavirus : l’état d’urgence sur l’ensemble du territoire
Dès vendredi minuit, l’ensemble de la région Ile-de-France et huit métropoles (Lyon, Lille, Saint-Etienne, Rouen, Aix-Marseille, Grenoble, Toulouse, Montpellier) sont concernées par un couvre-feu, qui court de 21 heures à six heures du matin. L’objectif du gouvernement est de réduire coûte que coûte nos interactions sociales, même dans ce qu’il ne peut pas contrôler, la sphère privée. Vous avez échappé au couvre-feu ? Vous n’êtes pas pour autant dispensé de nouvelles mesures… Qui entrent elles aussi en vigueur dès le 16 octobre à minuit.
Lors d’une conférence de presse jeudi 15 octobre, le Premier ministre Jean Castex a donné le ton de cette nouvelle phase de lutte contre le Covid-19, expliquant que "des mesures générales s’appliqueront partout puisque tout le territoire national sera désormais placé en état d’urgence sanitaire". Quelles sont ces nouvelles mesures que vous devez respecter ? Que risquez-vous si vous ne les observez pas à la lettre ? Planet fait le point.
Coronavirus : les mesures qui s’appliquent partout
Toute une série de mesures s’appliquent donc dans l’ensemble des communes de l’Hexagone dès ce vendredi, couvre-feu ou pas. Les voici.
- Interdiction des fêtes privées dans les lieux publics. Jean Castex a déclaré jeudi que "toutes les fêtes privées, comme les mariages ou les soirées étudiantes qui se tiennent dans des salles des fêtes, dans des salles polyvalentes ou tout autre établissement recevant du public, seront interdites".
- Nouveau protocole sanitaire dans les restaurants. De nouvelles mesures doivent être mises en place dans l’ensemble des établissements de restauration : "Tous les restaurants de France appliqueront le protocole sanitaire qui a été récemment renforcé et qui prévoit notamment la limitation à six du nombre de clients par table et l’enregistrement du nom des clients pour faciliter le contact-tracing", a expliqué Jean Castex.
- Un nombre de personnes limité dans les lieux publics. D’après Jean Castex, "Dans tous les lieux où vous êtes assis, comme les cinémas, les stades, les cirques ou les salles de conférence, la règle d’un siège sur deux devra s’appliquer, entre deux personnes ou entre deux familles ou groupes d’amis de six personnes au maximum".
- Limitation du nombre de personnes à table dans la sphère privée. Cette règle n’est pas obligatoire puisque le gouvernement ne peut rien vous imposer au sein de votre domicile. Mais Emmanuel Macron a demandé aux Français "d’au maximum ne pas être plus de six à table" lors des rassemblements privés.
- Retour au télétravail. Comme lors du déconfinement, les entreprises sont encouragées à renforcer la politique de télétravail. Elisabeth Borne leur a demandé "de définir un nombre de jours minimal de télétravail pour les postes qui le permettent", notamment pour les entreprises qui se trouvent dans les zones concernées par le couvre-feu.
Pendant combien de temps ces nouvelles règles vont-elles s’appliquer ?
Coronavirus : des mesures pour au moins 4 semaines
Les Français vont devoir s’habituer, car ces nouvelles mesures sont parties pour durer. Selon le gouvernement, l’état d’urgence sanitaire va être mis en place pour une durée de quatre semaines, mais ce n’est qu’un début. Jean Castex a d’ores et déjà indiqué qu’il demanderait au Parlement de le prolonger de deux semaines supplémentaires, "le temps de ralentir l’épidémie et de désengorger notre système de santé". Il en est de même pour le couvre-feu au sein des territoires concernés.