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INTERVIEW. Noëlle Châtelet, écrivaine et présidente de l'Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD), se confie le suicide de sa mère mais également sur son combat sur le droit à mourir.
Lieux de calme et de recueillement, les cimetières sont malheureusement, eux aussi, la cible de larcins. A la Toussaint, mais aussi le reste de l'année, les sépultures de nos défunts se font piller. En novembre dernier, nos confrères de France 3 Hauts-de-France se sont entretenus avec la maire de Vendin-lès-Béthune (Pas-de-Calais), Sylvie Meyfroidt.
En quelques jours, l'édile a constaté trois vols de potées. "Les cimetières sont toujours un peu plus fleuris pendant la période de Toussaint qui, je pense, attirent les personnes qui n’ont pas ou peu de moyens pour payer des potées, donc ils se font 'un peu plaisir' pour faire plaisir à leur défunt", explique-t-elle.
Des fleurs, certes, mais pas seulement. Les forces de l'ordre constatent également des vols de plaque en métaux, d'objets en métal, en laiton ou en cuivre comme des ornements ou des croix.
Quelques mois plus tôt, en mai, 20 minutes se faisait écho de larcins concernant des médaillons, des statuettes, des pots, des vases ou encore des plantes. Les auteurs de ces vols risquent jusqu'à 15 000 euros d'amende et un an de prison.
Auprès de France 3, la maire de Vendin-lès-Béthune remarque également que des personnes "démunies" remplissent des bidons aux robinets des cimetières "pour récupérer un peu d'eau potable parce qu'ils ne peuvent sans doute pas payer ces factures-là".
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