De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Alexandre Benalla : de nouvelles mises en examen
Alexandre Benalla n’échappe pas à de nouvelles poursuites. Celui qui a donné son nom à une affaire dont les ramifications ont ébranlé l’exécutif lors de la période estivale, a de nouveau été mis en examen dans un autre dossier que celui de la place de la Contrescarpe. Les faits en questions se sont déroulés le même jour, le 1er mai, à quelques encablures, au Jardin des Plantes, et avaient été révélés par une vidéo de Franceinfo.
Sur les images, Alexandre Benalla, accompagné de Vincent Crase, embarque non sans brusquerie un manifestant. Le premier se défend de façon similaire à sa première mise en examen, expliquant avoir voulu "apporter son concours à la force publique". Face aux trois juges d’instruction qui l’ont interrogé pendant près de 8 heures le 29 novembre dernier, rapporte Le Parisien, il a d'ailleurs assuré bravache ne pas savoir "ce qu’est une mission d’observation".
Le manifestant interpellé nie, de son côté, les accusations des autorités selon lesquelles il aurait jeté des pierres sur les CRS. Benalla a reconnu lui avoir fait une clef de bras.
L’ancien garde du corps de Martine Aubry est dans cette affaire mis en examen pour "immixtion dans l'exercice d'une fonction publique" en ayant "participé activement" à une interpellation et "violences volontaires en réunion ayant entraîné une incapacité totale de travail inférieure à 8 jours".
Alexandre Benalla : l’affaire qui a tout fait éclater
Ces nouveaux chefs d’accusation à l’encontre d’Alexandre Benalla font écho à ceux qui l’ont vu poursuivi dans l’affaire de la Contrescarpe, celle par qui est arrivé le scandale. C’est Le Monde qui a dévoilé en plein mois de juillet l'existance d'une vidéo explosive sur laquelle l’ex-collaborateur de l’Elysée se montre violent avec des manifestants du 1er mai.
Le reste est désormais connu : trois enquêtes, judiciaires et parlementaires, des révélations sur un positionnement au cœur du pouvoir, et finalement trois chefs d’accusation. Alexandre Benalla est mis en examen pour "violences en réunion", "immixtion dans l’exercice d’une fonction publique en accomplissant des actes réservés à l’autorité publique " et "recel de détournement d’images issues d’un système de vidéo protection".
C’est dans le cadre de cette affaire qu’Alexandre Benalla a notamment été entendu par la commission des Lois du Sénat et celle de l’Assemblée nationale, et démis de ses fonctions au cœur de l’Elysée.
C'est aussi celle par laquelle Emmanuel Macron finira par admettre qu'il y a eu des dysfonctionnements à l'Elysée.
Alexandre Benalla : ces autres dossiers où il est cité
Alexandre Benalla, ainsi que le rapporte Le Parisien, a échappé à d’autres poursuites, dans l’affaire du selfie armé cette fois. Déjà rattrapé par des déclarations surprenantes ou sans concession, l’ancien collaborateur de l’Elysée risque de faire à nouveau parler.
A propos de la photo retrouvée par Mediapart et sur laquelle il apparait en compagnie d’une serveuse dans un restaurant de Poitier, "arme" à la main, Alexandre Benalla a assuré aux trois juges d'instruction qu’il s’agissait d’un pistolet factice, en plastique. Il n’a pas été mis en examen pour détention d’arme illégale. La photo avait été prise en avril 2017 alors qu’à l’époque, rapporte Mediapart, il ne disposait pas d’autorisation de port d’armes.
De la même façon, il n’est pas poursuivi dans le cadre d’une autre interpellation "musclée" survenue le 1er mai au Jardin des plantes. Cette fois il s’agit d’un couple dont la femme a été prise à partie par les forces de l’ordre alors qu’elle filmait. La vidéo avait été dévoilée par Libération.
Alexandre Benalla assure qu’il n’était pas présent à ce moment et n'est d'ailleurs pas identifiable, contrairement à Vincent Crase, qui y porte notamment un brassard Police. Les faits se sont déroulés quelques heures avant l’interpellation de la Contrescarpe.