De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Les parents d'Angélique ont tout découvert les détails à la télévision
C’est de la bouche des policiers que les parents d’Angélique Six, 13 ans, ont appris sa mort ce week-end. Après les aveux et les informations de David R., chauffeur de bus et père de famille de 45 ans, les autorités ont mis la main sur le corps de l’adolescente, dénudé et abandonné dans un bois de Quesnoy-sur-Deûle, non loin de leur domicile de Wambrechies.
Sauf, que comme le précise Karine, une proche du couple, sur RMC: "J'étais avec les parents quand les policiers sont venus, ils n'ont dit que le strict minimum". Les autorités ont ainsi choisi de faire l’impasse sur certains détails quant à l’identité du suspect principal, alors que David R. habite à quelques centaines de mètres du domicile des parents d’Angélique. "Les parents ont tout appris par la télévision, qui était le suspect, les détails. C'est un papa comme les autres... Malheureusement. On le connaît du voisinage mais aussi des écoles, où ses enfants côtoient nos enfants", précise ainsi Karine, l’amie du couple.
Le viol et le meurtre d'Angélique auraient-ils pu être empêchés ?
Si l’émotion est si vive dans l’affaire Angélique, c’est que ses parents ont découvert comme les autres familles aux alentours que David R. avait déjà été condamné pour une agression sexuel. En 1996, il a été condamné pour des faits remontant à 1994 : 'viol avec arme, attentats à la pudeur aggravés et vol avec violence". Sur les neuf années de prison auxquelles il a été condamné, il en a effectué six. Il était depuis inscrit au fichier FIJAISV, qui impose notamment de signaler tout changement d’adresse.
Interrogée par RMC, une tante d’Angélique a fait part de l’écoeurement et de la colère qui agite aujourd’hui ses proches. "Il faut que ça s'arrête. Il faut que la justice trouve une autre solution pour ces pervers, ces sadiques, ces pédophiles. Je ne sais pas ce qu'il y a comme solution, les enfermer à vie. Ce n'est pas possible que des gens comme ça récidivent encore à notre époque", a-t-elle déclaré.