De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Un chercheur de l'université d'Oxford l’affirme : "L'efficacité globale (des vaccins Pfizer et AstraZeneca) reste très élevée." Toutefois, d’après les résultats d’une étude britannique publiée ce jeudi 19 août 2021, des différences ont été observées. Les auteurs, qui ont co-développé l'un des deux sérums, ont passé au crible des prélèvements effectués sur plus de 700 000 participants, entre décembre 2020 et août 2021.
Vaccin Pfizer : des pertes d’efficacité au bout de trois mois
D’après l’analyse, pour les infections à charge virale élevée, un individu qui s’est vu injecter sa deuxième dose de vaccin Pfizer un mois auparavant était 90% plus protégé contre le variant Delta qu'une personne non vaccinée. En revanche, ce taux baisse à 85% après deux mois, et à 78% après trois mois, rapporte L’AFP avec Le Figaro.
Quant aux personnes ayant reçu les deux injections du vaccin AstraZeneca, elles sont protégées à 67% après un mois, 65% après deux mois et 61% après trois mois.
Passé ce délai, à quatre et cinq mois, le niveau de protection prodigué par les deux vaccins redevient similaire, assure les chercheurs, dont l’étude n'a pas encore été validée par des pairs.
Ces chiffres "représentent vraiment un déclin" d'efficacité pour le vaccin de Pfizer, a analysé le docteur Koen Pouwels, un des auteurs du rapport.
Pour AstraZeneca, "les différences (d'un mois à l'autre) sont liées au hasard, c'est-à-dire qu'il pourrait n'y avoir aucun changement dans la protection".
Une troisième dose sera-t-elle alors nécessaire ? Le Royaume-Uni et d’autres pays y songent déjà.