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La police judiciaire de Versailles a procédé à une perquisition au sein de la mairie de Mantes-la-Ville (Yvelines), mercredi, acquise au Front national. Seulement, ce n’est pas le parti de Marine le Pen qui était visé mais l’ancienne majorité socialiste, suspectée d’avoir fiché les musulmans de la commune, révèle Le Parisien(article payant).
Selon une plainte adressée anonymement au parquet, la mairie aurait procédé au fichage des électeurs en fonction de leur religion, au moment des municipales de 2014. "D’après le courrier, l’idée était d’établir un fichier afin de préparer les élections municipales. Mais en spécifiant la religion des habitants, on tombe quand même dans le fichage ethnique ce qui est illégal", rapporte au quotidien une source proche de l'affaire.
Robert Ménard a réagi à cette affaire
Contactée par le quotidien, l’ancien édile PS de la ville, Monique Brochot, s’estime étrangère à cette affaire, niant qu’un tel fichier ait pu être commandé par elle. "Durant les campagnes électorales il est fréquent de se procurer les listes électorales auprès de l’état civil pour ensuite démarcher des électeurs bien particuliers comme des commerçants, mais il est formellement interdit de les ficher par catégorie", concède-t-elle simplement.
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Une affaire qui a en tout cas fait réagir Robert Ménard, accusé d’avoir tenu fichier listant les personnes musulmanes de sa ville de Béziers, suite à ses déclarations sur un plateau où il affirmait très précisément que 64,9 % des écoliers de sa commune étaient musulmans. Attaqué en justice, le parquet de Béziers a finalement classé l’affaire sans suite le 2 juillet 2015.
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