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Dans un reportage de Complément d'enquête consacré à Valérie Trierweiler, Olivier Falorni est revenu sur le tweet de soutien que la compagne de François Hollande lui avait envoyé durant les législatives de 2012. 

© abacapress« Courage à Olivier Falorni qui n'a pas démérité, qui se bat aux côtés des Rochelais depuis tant d'années dans un engagement désintéressé ». Le 12 juin 2012, Valérie Trierweiler provoquait un véritable séisme en envoyant via Twitter un message de soutien à Olivier Falorni, alors adversaire de Ségolène Royal à La Rochelle dans le cadre des élections législatives. Comment la compagne de François Hollande pouvait-elle afficher aussi ouvertement son opposition avec le chef de l’Etat ? Fallait-il y voir la manifestation de la jalousie de Valérie Trierweiler envers Ségolène Royal ? L’affaire a occupé le devant de la scène médiatique durant des jours, certains parlant même de « tweetgate ».

«  Elle avait eu la gentillesse de m’envoyer un sms »
Destinataire du malheureux tweet, Olivier Falorni avait toujours refusé de commenter l’incident. Il est sorti de son silence ce jeudi, dans un numéro de Complément d’enquête consacré à la compagne du président de la République. Il a confié que Valérie Trierweiler l’avait prévenu à l’avance. « J'ai le réflexe de regarder mon portable. Elle avait eu la gentillesse de m'envoyer un SMS auparavant pour me prévenir qu'elle m'avait soutenu » a-t-il expliqué. « C'était très simple, elle m'annonçait qu'elle avait envoyé un tweet, de façon très naturelle, entre amis ».

Une erreur de sa part
Si pour Olivier Falorni, « Valérie Trierweiler est une femme moderne qui veut garder son autonomie de pensée et financière », il reconnait aussi que c’était une bêtise. « C'était sûrement une erreur parce qu'on attend de la première dame qu'elle se taise, qu'elle reste dans sa cuisine, qu'elle continue son travail de plante verte » déclare-t-il. Depuis, Valérie Trierweiler utilise Twitter de manière beaucoup moins polémique. « J'ai été maladroite puisque cela a été mal interprété. Je n'avais pas encore réalisé que je n'étais plus seulement une simple citoyenne. Cela ne se reproduira pas » avait assuré la Première dame il y a quelques mois dans un entretien accordé à Ouest-France.