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Quand l'administration fiscale s'emmêle les pinceaux, il n'est pas toujours facile de faire avaloir ses droits. Surtout quand on doit prouver aux services des impôts qu'on est toujours vivant quand ces derniers nous ont déclaré morts. C'est la mésaventure qu'est en train de vivre une toulousaine.

© abacapressEmployée dans un établissement scolaire de Toulouse, une mère de famille a reçu un drôle de courrier en f in de semaine dernière. La Dépêche du Midi révèle en effet qu’aux yeux de l’administration fiscale, cette pauvre femme est déclaré « décédée », son mari a donc été prié d’envoyer au Trésor public un RIB afin que lui soit versé les rémunérations de sa défunte épouse. Une erreur qui l’a moyennement amusée. « Quand on reçoit ce genre de lettre, cela ne fait pas plaisir… J’attends toujours des excuses des impôts » explique-t-elle au quotidien.

La veille, c’est le proviseur de l’établissement où elle travaille que les impôts ont appelé pour lui faire part de cette triste nouvelle. « Heureusement, il a beaucoup d’humour et il n’y croyait pas » commente-t-elle. Mais malheureusement pour Elena, qui est bien vivante, « ce n’est pas la première fois que cette administration commet des erreurs » a-t-elle confié à La Dépêche. Pas plus tard que l’an dernier, le fisc lui a réclamé 1 500 euros pour un trop perçu datant d’il y a 10 ans. Le fisc a dans les deux cas reconnu s’être trompé. Sa situation devrait donc être régularisée prochainement. Mais l’incident a du mal à passer. « Quand c’est vous qui faites des erreurs, les impôts ne vous lâchent pas. Mais quand ils se trompent, ils tardent souvent à le reconnaître » ajoute-t-elle agacée.