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Alexandre Benalla : une nouvelle mise en examen pour le selfie controversé
Difficile de tenir les comptes des mises en examen qui s’accumulent à l’encontre d’Alexandre Benalla. Ce mercredi, révèle Le Parisien, les juges d’instruction du tribunal de grande instance de Paris, ont ajouté trois nouveaux griefs au dossier déjà bien garni de l’ancien chargé de mission de l’Elysée.
L’un des chefs d’accusation retenu contre Alexandre Benalla concerne le désormais célèbre selfie, révélé par Médiapart, sur lequel l’ancien monsieur sécurité d’En Marche ! pose arme à la main à côté de la serveuse d’un restaurant de Poitiers. Le cliché a été pris pendant la campagne présidentielle, or à cette période, selon toute vraisemblance, il ne disposait pas d’un permis de port d’arme. Motif retenu par les juges "port sans motif légitime d’arme de catégorie B".
Alexandre Benalla : la justification par le « pistolet à eau » n’a pas convaincu
A l’égard de ce chef d’accusation, Alexandre Benalla a assuré lors d’une précédente audition en novembre qu’il s’agissait d’un "pistolet à eau". "Ça peut paraître loufoque mais c’est la réalité", avait-il lancé bravache.
S’ils s’étaient alors refusé à mettre en examen le trentenaire sous ce motif, depuis, les juges d’instructions ont reçu un certain nombre de vérifications. Des témoins ont ainsi émis de sérieux doute sur le caractère factice de l’arme et la cellule TRACFIN a repéré des achats d’armes dans les semaines précédant le selfie. Une note a été versée au dossier dans ce dernier cas.
Alexandre Benalla : désormais face à au moins six mis en examen
Outre une mise en examen pour port d’arme sans motif, Alexandre Benalla est ressorti du bureau des juges avec deux autres griefs. Les juges d’instruction ont également décidé de le poursuivre pour "immixtion dans l’exercice d’une fonction publique" et "violences volontaires en réunion sans incapacité", dans le cadre des événements du Jardins des Plantes. Une vidéo filmée également le 1er mai, montre Alexandre Benalla participant à une autre interpellation que celle de la place Contrescarpe, laquelle lui vaut déjà trois mises en examen.
De nouvelles pourraient s’ajouter très prochaienemnt. Ce jeudi, le bureau du Sénat a décidé de saisir la justice. En cause, les déclarations faites sous serment de l’ancien chargé de mission lors de ses auditions devant la commission des lois de la chambre haute. Il s’est avéré par la suite qu'elles contenaient de nombreuses incohérences et pourraient donner lieu à des poursuites pour faux témoignage. Les cas d’Alexis Kohler, Patrick Strzoda et du général Lavergne, ont également été transmis par le Sénat.