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Le mardi 26 mars 2024, l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) a dévoilé une première évaluation des comptes nationaux des administrations publiques sur l’année écoulée. “En 2023, le déficit public s'élève à 5,5 % du PIB, la dette publique à 110,6 % du PIB”, peut-on lire dans le rapport. À titre de comparaison, ce chiffre était évalué à 4,8 %, et 6,6 % en 2021. Le gouvernement prévoyait un déficit de 4,9 % en 2023.
Au micro de RTL, Bruno Le Maire s’est exprimé sur ce dérapage qui met le gouvernement dans l’embarras. “Je maintiens l'objectif de repasser sous les 3 % de déficit public en 2027. Ça va demander des efforts supplémentaires”, a affirmé le ministre de l’Économie et des Finances. Selon lui, “tout ne peut pas reposer que sur les dépenses de l’État” et un débat collectif doit avoir lieu pour "trancher comment est-ce que les économies vont être faites".
Pas de hausse des impôts en vue
Pour l’heure, Bruno Le Maire exclut toute hausse des impôts. “On peut parfaitement faire des économies dans les dépenses publiques sans aller piocher dans les poches des Français. Je reste totalement opposé à toute augmentation d'impôts sur nos compatriotes”, a-t-il assuré.
En revanche, le locataire de Bercy a annoncé son intention de contacter l’ensemble des opérateurs de l’État : “Ça peut être le Centre National du Cinéma, ça peut être Business France, ça peut être toutes les agences de l'État. Je vais leur dire : 'Vous avez un mois pour me faire des propositions d'économie sur vos budgets, vous avez des trésoreries qui se portent bien”. Avant de poursuivre : “‘Soyons clairs : si vous ne faites pas les propositions, c'est nous qui déciderons à votre place'”.
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Le remboursement des soins médicaux adapté aux revenus ?
Bruno Le Maire s’est déclaré “ouvert à tous les débats” à l’idée de rembourser certains soins médicaux selon les revenus de chacun. “La personne qui est en bonne santé, qui consomme beaucoup de médicaments et qui fait beaucoup d’analyses médicales doit sans doute contribuer davantage”, a lancé le ministre. Pour défendre son point de vue, le ministre poursuit : “C’est une façon de dire que le médicament ça ne peut pas être open bar. Vous voyez tous les médicaments que vous accumulez dans votre pharmacie, ça a un coût, c’est vous qui payez, c’est le contribuable qui paye”.
À droite comme à gauche, les élus dénoncent une atteinte au principe même de la Sécurité sociale.
Bruno Le Maire rétropédale
Depuis les propos du ministre de l’Économie, les réactions vont bon train. Pour Public Sénat, Bernard Jomier, sénateur SER (Socialiste, Ecologiste et Républicain) de Paris, évoque “une atteinte à un principe fondateur de la Sécurité sociale”. Pascal Gruny, sénatrice, appelle le gouvernement à faire “attention à une médecine à deux vitesses”.
D’après nos confrères de BFMTV, Bruno Le Maire a affirmé avoir été caricaturé sur cet échange, le sujet du remboursement des soins selon les revenus n’étant pas à l’ordre du jour. D’après l’entourage du ministre, il y a eu une “incompréhension”. “Il avait en tête des franchises des médicaments, pas le prix des médicaments", précise Bercy.