La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Une situation de plus en plus tendue à l'international. Depuis le début de l'offensive russe en Ukraine, il y a bientôt une semaine, les Français s'interrogent sur l'éventualité d'un conflit en Europe. Plusieurs pays de l'Union européenne ont renforcé leur présence militaire dans les Etats voisins de l'Ukraine, alors que Vladimir Poutine a mis en "état spécial d'alerte" les forces nucléaires de la Russie. Dans ce contexte de fortes tensions, faut-il craindre une attaque sur notre sol ?
Comme chaque premier mercredi du mois, ce 2 mars sera marqué par le retentissement des sirènes d'alerte, dans l'ensemble du pays, à 11h45 ou 12 heures selon les zones. Les pompiers de France ont rappelé sur Twitter qu'il s'agissait d'un test habituel, mais demandent tout de même à la population de se montrer attentive à ce qu'elle entend. S'il n'y a pas à s'inquiéter ce mercredi 2 mars, q ue faire lorsque l'alarme sonne un autre jour que le premier mercredi du mois ?
Sirène d'alerte : prévenir d'un sinistre
Le réseau national d'alerte (RNA) dispose de plus de 4 300 sirènes à travers la France, afin de prévenir la population en cas de grave danger. Sur le site du ministère de l'Intérieur, on apprend que le système est né après la Seconde Guerre mondiale, après avoir servi à informer les populations en cas de menace aérienne.
Le site Dossier Familial explique qu'un sondage de 2013 révélait que 78 % de la population ne savait pas comment réagir si les sirènes résonnaient. Le ministère de l'Intérieur explique alors qu'aujourd'hui, ces alertes servent à prévenir la population d' "un sinistre de sécurité civile, d'origine naturelle ou technologique".
Les premiers mercredis du mois, l'alarme sonne pendant 1 minute et 41 secondes. Il s'agit en fait d'un test mensuel, pour garantir le bon fonctionnement de celle-ci. Mais si cette dernière se met à sonner un autre jour de la semaine, et ce trois fois de suite pendant 1 minute et 41 secondes, c'est qu'il y a danger. Comment réagir si cette éventualité se produit ?
Sirène d'alerte : se mettre à l'abri
Le ministère de l'Intérieur dévoile ainsi les attitudes à adopter le jour où l'alarme sonne un autre jour que le mercredi. Ainsi, l'exécutif recommande aux citoyens de :
- Rejoindre sans délai un local clos
- Choisir un endroit sans fenêtre
- Couper le chauffage, la climatisation et la ventilation
- Se mettre à l'écoute d'une radio publique : France Inter, France Info ou des radios locales.
Vous pouvez également consulter les comptes officiels des autorités sur les réseaux sociaux pour vous tenir au courant des consignes et de l'évolution de la situation. Les autorités expliquent dans un second temps ce qu'il ne faut pas faire si l'alarme retenti :
- Téléphoner (les autorités et secours doivent avoir du réseau)
- Rester dans son véhicule
- Aller chercher ses enfants à l'école (ils sont pris en charge par l'établissement)
- Prendre l'ascenseur
- Allumer une quelconque flamme
- Rester près des vitres
- Quitter son abri sans consignes des autorités
Vous saurez desormais que faire si les sirènes venaient à retentir dans votre agglomération. Quand ont-elles été utilisées pour la dernière fois en France ?
Sirène d'alerte : des exemples historiques
Les sirènes d'alerte ont été utilisées pour prévenir de sinistres, au moins deux fois, indique Dossier Familial. Le site rappelle ainsi les événements de l'incendie de l'usine Lubrizol, le 26 septembre 2019, durant lequel deux sirènes sur les 31 de l'agglomération ont été mises en marche. Le site précise que le préfet aurait fait sonner seulement les sirènes les plus proches du site "afin de d'éviter un mouvement de panique général".
Par ailleurs, le samedi 23 novembre 2019, les alarmes ont à nouveau été utilisées, cette fois-ci à Nice. Elles avaient retenti en fin de journée, pour prévenir la population niçoise de l'arrivée de violentes intempéries. "Les autorités craignaient des crues importantes et des risques de submersion", précise Dossier Familial.