Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Le confinement est une épreuve pour de nombreux couples. Alors que nos vies sont rythmées par une mécanique bien huilée, la crise sanitaire est venue tout chambouler, poussant certains amoureux à passer (bien) plus de temps ensemble. Résultat ça passe ou ça casse. À en croire une étude réalisée par l’Ifop pour le site Charles.co, publiée ce mardi 5 mai, tous les couples ne vivent pas bien le fait d’être enfermé ensemble 24 heures sur 24. Ainsi, un couple sur cinq, soit 21% des personnes interrogées, affirme n’avoir eu aucun rapport sexuel au cours des quatre dernières semaines, alors que ce taux s’élève à 10% en temps normal. Cette baisse de libido peut être liée au nouveau rythme imposé par le confinement ou à la promiscuité forcée qui en découle.
44% des Français n'ont pas eu de rapport ce dernier mois
L’absence de libido se reflète dans l’ensemble de la population puisque 44% des personnes interrogées confient ne pas avoir eu de rapport sexuel le mois dernier, contre 26% avant le confinement. Le taux augmente logiquement chez les célibataires, pour s’établir à 87%, contre 56% avant le 17 mars. 42% des Français ont pratiqué la masturbation durant le confinement, mais 15% des personnes interrogées affirment ne pas avoir eu envie de faire l’amour, ou alors très peu. Ce taux augmente à 23% chez les moins de 25 ans.
Selon cette étude de l’Ifop, les Français sont, d'une manière générale, moins satisfaits de leur vie sexuelle, puisque seulement 26% des personnes interrogées affirment le contraire, contre 30% avant le confinement. Du côté des couples, ils sont 32% à être satisfaits, contre 39% avant les restrictions de déplacement. Cité par Cnews, François Kraus, directeur du pôle Genre, Sexualités et Santé sexuelle de l’Ifop, explique : "Globalement, la période de confinement semble avoir été principalement traduite par une demande de réconfort affectif que par une exacerbation de la libido. Ceci s’explique notamment par l’impact du confinement sur l’état psychologique des Français".
Enquête menée auprès d’un échantillon de 3 045 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Les interviews ont été réalisées par questionnaire auto-administré en ligne du 24 au 27 avril 2020.