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Ces gens qui prétendent au trône de France en 2019 : Jean "IV" d’Orléans, comte de Paris
Le comte de Paris, Henri d’Orléans, chef de la "Maison de France" et prétendant orléaniste au trône de France vient de mourir. Il est décédé le 21 janvier 2019, date anniversaire de l’exécution de Louis XVI. Son ancêtre, Louis Philippe (aussi appelé Philippe Egalité) était le cousin du monarque, dont il a voté la mort, rappelle Le Monde.
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Il lègue, comme l’a expliqué Planet, son titre de courtoisie à son fils Jean d’Orléans. Ce dernier prétend également au trône de France. Il assure d’ailleurs être l’héritier des quarante rois qui ont fait la France" et entend "servir la France et les Français".
Né à Boulogne-Billancourt en 1965, Jean d’Orléans revendique le nom de Jean IV et se fait appeler "monseigneur" par ses partisans, rapporte Le Parisien. A 53 ans, il vit désormais à Dreux, en Eure-et-Loir. En 2009, il publie l’ouvrage Un prince français aux éditions Pygmalion. Depuis l’écriture du livre et sa participation à la Manif pour Tous en 2012, il s’est fait relativement discret.
"Je pense que la France et monarchiste de cœur et républicaine de raison", déclarait-il toutefois en mai 2018, aux micros de Complément d’enquête.
Plusieurs querelles familiales – portant notamment sur des questions d’héritage ou d’ordre successoral – ont animé les relations de la famille d’Orléans. Quand Henri d’Orléans a réhabilité son aîné, François, et fait de lui son dauphin, Jean a contesté cette décision par exemple. Le duc de Vendôme a pointé du doigt le handicap mental de son frère ainsi que la décision prise par son grand-père d’écarter François de la succession dynastique. Autre point de discorde : le leg de son grand-père, dont il voulait lui aussi bénéficier.Il s’est marié en 2009 avec Philomena de Tornos y Seinhart, aristocrate d’ascendance hispanique et autrichienne. C’est Rachida Dati, à l’époque Garde des Sceaux et maire à Paris qui a présidé la cérémonie.
Ces gens qui prétendent au trône de France en 2019 : Louis "XX" de Bourbon
La maison d’Orléans n’est pas la seule à revendiquer le trône de France. C’est également le cas de la maison Bourbon, dite "légitimiste". Son héritier, Louis de Bourbon, est né à Madrid. Duc d’Anjou, il est le descendant direct de Louis XIV, bien que sa lignée n’ait plus régné en France depuis. Il a également des liens de famille avec Franco, dont il est l’arrière-petit-fils et la famille d’Orléans, qui sont des cousins éloignés.
Pour autant, ces liens de sang ne suffisent pas apaiser la rancœur qui existe entre les deux dynasties. Les légitimistes reprochent en effet aux d’Orléans d’avoir voté l’exécution de Louis XVI, en 1792…Comme le rappelle Le Parisien, Louis de Bourbon travaille dans la finance. Il a longuement voyagé et s’est notamment installé au Venezuela ou à New York. Parce qu’il a grandi à Madrid et conservé un accent espagnol, il est régulièrement moqué par ses opposants orléanistes qui l’appellent "Luis Pepito". Ils pointent du doigt un supposé manque d’ancrage en France.
Ces gens qui prétendent au trône de France en 2019 : tous les deux "gilets jaunes" ?
En 2018, les deux familles qui revendiquent le trône royal de France ont décidé de jouer aux révolutionnaires : ils ont occupé les ronds-points aux côtés des "gilets jaunes" à qui ils ont témoigné leur soutien, indique Slate.
"Je tiens à exprimer ma solidarité et ma profonde compassion pour ceux qui souffrent, dénués de ressources, écrasés de charges, humiliés et privés d’Espérance", écrivait Louis de Bourbon dans un communiqué publié le 8 décembre.
Dans la journée, Jean d’Orléans a également soutenu les "gilets jaunes" pour qui son père, Henri, avait déjà exprimé à plusieurs reprises sa sympathie.
Surprise : après plus de 300 ans de conflit plus ou moins larvé, les deux familles se retrouvent sur un sujet. "Nous les royalistes, sommes des ‘gilets jaunes’ comme les autres, sans signe distinctif. Notre objectif c’est que la lutte aboutisse", assure Antoine Berth, porte-parole de l’Action française, un mouvement nationaliste et royaliste d’extrême-droite. "A partir de XIXè, le roi s’est toujours allié avec son peuple pour casser les corps intermédiaires. A partir du moment où la monarchie s’est totalement effondrée, en 1848, les différents prétendants ont essayé de se présenter comme un recours du peuple face à des élites issues des révolutions", explique Baptiste Roger-Lacan, historien. Pour ses partisans, le roi devient donc, grâce à une rhétorique saugrenue, le meilleur choix démocratique…
Ces gens qui prétendent au trône de France en 2019 : Jean-Christophe, prince Napoléon
Il en est encore un autre pour revendiquer le trône de France en 2019. Il s’agit de Jean-Christophe Albéric Ferdinand Napoléon Bonaparte. Il porte le titre de courtoisie – aussi dit titre d’attente – de prince Napoléon.Toutefois, Jean-Christophe Napoléon ne prétend pas au trône royal de France. A la place, il convoite le trône impérial, souligne Ouest-France.
Né le 11 juillet 1986 à Saint-Raphaël (Var, Provence-Alpes-Côte d’Azur), il est diplômé de HEC Paris. En 2018, il travaillait à Londres pour le fonds d’investissement Advent International. Il a également exercé pour Morgan Stanley, une célèbre banque d’affaires, en Angleterre mais aussi à New-York.
Comme le rappelle le journal régional, il n’apparaît publiquement en France qu’à raison d’une fois par an. Chaque année, il se rend aux Invalides le 5 mai pour assister à la cérémonie donnée en hommage à la mort de son ancêtre, l’empereur Napoléon Ier.