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Richard Ferrand : sa phrase déclenche la polémique
Une femme à la présidence de l'Assemblée nationale, ça ne sera pas pour cette fois. Ce lundi, à la sortie du séminaire parlementaire La République En Marche, à Tours, le vote des candidats à la présidence de l'Assemblée Nationale a eu lieu. Les députés de la majorité ont choisi Richard Ferrand. Il l'a emporté dès le premier tour face à Barbara Pompili, présidente de la Commission du développement durable (29,21%), la députée de l'Isère Cendra Motin (5,15%) et Philippe Folliot, député du Tarn (1,37%)
Ravi d'avoir été choisi, Richard Ferrand, s'est fendu d'une déclaration aux caméras peu après. Et alors que le débat s'était porté les jours précédents sur la possibilité qu'une femme occupe pour la première fois le perchoir, le futur présendit de l'Assemblée nationale a lancé : "A cette élection il y avait un choix entre deux femmes et deux hommes. Vous me pardonnerez de ne pas être une dame", assène-t-il.
La petite phrase ne passe pas inaperçue et suscite de vives réactions, un an après le mouvement MeToo et alors que La République en marche se targue d'avoir renouvelé l'Assemblée nationale et de l'avoir rendu plus paritaire.
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Richard Ferrand : les féministes et les politiques montent au créneau
Sur Twitter, politiques et journalistes y sont allés de leur petite remarque pour soulever la bourde un brin sexiste de Richard Ferrand, par ailleurs cité dans l'affaire des Mutuelles de Bretagne. "Il va falloir faire un effort pour pardonner au monsieur la bêtise infatuée de ses propos", écrit l'ancienne ministre du Droit des femmes, Laurence Rossignol.
"C'est terrible, Richard Ferrand n'a rien compris à l'enjeu de notre époque", a déploré la députée France insoumise Mathilde Panot. "Cette question est une question de politique globale : pourquoi, dans les premiers personnages de l'Etat, il n'y a que des hommes ?" interroge-t-elle.
C'est d'ailleurs face à Mathilde Panot que sera opposé mercredi Richard Ferrand, alors que l'ensemble des députés sera appelé à élire son nouveau président. Avec la majorité confortable de LaRem, l'accession du député breton ne devrait être qu'une formalité. Depuis 1789, le perchoir n'a jamais été occupé par une femme.