De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Le sujet de philo dévoilé par erreur
Les élèves de terminale ont passé les dernières épreuves du baccalauréat mercredi. Ils devront patienter jusqu’au 7 juillet pour connaître les résultats. Retour sur les polémiques et les couacs survenus durant les épreuves.
Dès le début des épreuves, les choses ont mal commencé. En effet, le baccalauréat s’ouvrait mercredi 19 juin avec l’épreuve de philosophie. A 11h28, le rectorat de La Réunion a envoyé par mail les sujets des séries S, ES et L à la presse respectant ainsi le délai d’1h15 avant la publication des sujets. Sauf que le courrier électronique comportait également les sujets du bac technologique alors que l’épreuve ne commençait qu’à 15 heures. Un sujet de secours a été donné aux candidats réunionnais tandis que ceux vivant en Métropole ont dû plancher sur le sujet initialement prévu.
La polémique du Tigre Bleu
Vendredi dernier, les élèves de première passaient l’épreuve anticipée de français. Les séries S et ES ont dû analyser une pièce de théâtre de Laurent Gaudé intitulée Le Tigre bleu de l’Euphrate qui leur a donné du fil à retordre. Cette œuvre a causé bien du souci aux candidats qui ont pensé que l’auteur faisait référence à un félin bleu et non au fleuve situé en Mésopotamie. Une fois l’épreuve terminée, les malheureux candidats se sont rués sur les réseaux sociaux pour faire part de leur déconvenue. Toutefois, l’auteur a indiqué que son texte jouait justement sur l’ambiguïté du mot qui peut désigner à la fois un félin et le fleuve. Mais le mal est fait, il est devenu l’écrivain le plus détesté par toute une génération d’élèves.
"La question qui tue" de l’épreuve d’anglais
La fameuse question M de l’épreuve d’anglais LV1 a également suscité de vives réactions de la part des candidats. Cette question portait sur un soldat de la Seconde Guerre mondiale; les candidats devaient expliquer ses trois préoccupations (Three of his concerns) et comment il gérait la situation (how Turner is coping with the situation). Mais visiblement le terme "to cope" n’était pas connu des lycéens. Démoralisés, ils ont mis en ligne une pétition demandant "l’annulation de la question M au bac" ou "un changement de notation sur la question M avec des points bonus". Ce texte a tout de même rassemblé 11 000 signatures. Cette polémique a traversé les frontières et de nombreux médias anglais et américains ont évoqué la "notorious question", soit la tristement célèbre question en français.
Une faute dans le sujet d’histoire-géo
En ce qui concerne l’épreuve d’histoire-géo, ce ne sont pas les élèves qui sont mis en cause mais les membres de la Commission d’élaboration des sujets. Loïc Langlois, un professeur d’histoire-géo a repéré une erreur dans le sujet. "Les deux documents proposés(un cliché de la NASA et une chanson) sont datés dans le sujet de la même année 1969, mais la datation est approximative ou erronée, dans les deux cas". D’après le ministère de l’Education nationale, cette erreur "ne nuit pas à la compréhension du sujet". Toutefois, le président de l’association de professeurs d’histoire-géo a jugé qu’il s’agissait d’une "faute humiliante pour la profession".