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Alors qu’ils étaient les premiers à fermer en raison de la pandémie de Covid-19, les établissements scolaires devraient être les premiers lieux publics à rouvrir leur porte, à partir du 11 mai prochain. Cela devrait toutefois se faire "progressivement", a déclaré Emmanuel Macron lors de son allocution télévisuelle ce lundi 13 mars au JT de 20h. Le retour à la normale ne s’effectuera, ainsi, pas en un jour.
"Le mot progressif est très important dans cette phrase parce qu'il est évident que tout ne va pas se passer du jour au lendemain", a précisé Jean-Michel Blanquer ce mardi matin sur France 2.
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Retour à l’école le 11 mai : un choix "imprudent"
Le monde enseignant n’est cependant pas favorable à cette reprise, car pas assez préparé. Pour le syndicat SNUipp-FSU, ce choix est "imprudent"."On sait que les écoles sont des lieux de haute propagation du virus", alerte d’ailleurs la secrétaire générale du syndicat, Francette Popineau, sur Europe 1.
Et d’ajouter : "'Progressivement', on ne sait pas ce que ça veut dire. On sait que les écoles sont des lieux de haute propagation du virus. Si on met des enfants de nouveaux en collectivité, on sait que les gestes barrières sont très difficile à appliquer, et les enfants vont retourner dans leur famille, saluer leurs grands-parents", regrette-t-elle.
Jean-Michel Blanquer a, de son côté, apporté quelques précisions.
Retour à l’école le 11 mai : "il va y avoir beaucoup d'aménagements"
Le retour à l'école ne "sera pas obligatoire le 11 mai. Encore une fois c'est un retour progressif donc il va y avoir là aussi beaucoup d'aménagements c'est évident", a souligné le ministre de l'Education nationale et de la Jeunesse.
Et de poursuivre : "L'objectif c'est qu'entre le 11 mai et le 4 juillet (date des vacances d'été), nous ayons réussi cette resocialisation (...) qui permette de se remettre dans l'apprentissage."
Quid des conditions ? Elles devraient être déterminées "d'ici deux semaines". Toutefois, cette rentrée ne ressemblera pas aux autres, avec des classes de 30 élèves. Elle s’effectuera par "petits groupes". "Ce qui est certain, c'est qu'il ne peut pas y avoir de grands groupes, on ne peut pas avoir des classes bondées dans notre situation actuelle", a indiqué Jean-Michel Blanquer en notifiant qu'une partie des cours pourrait se faire à distance, avec une "charge horaire moins importante", notamment pour les lycéens.