La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Le jeudi 16 mars marquait une journée haute en rebondissement pour tous les Français. En effet, après le vote favorable du Sénat pour l'adoption de la réforme des retraites, Elisabeth Borne déclenchait dans l'après-midi l'article 49.3 pour faire passer ce texte à l'Assemblée.
Seulement, les syndicats avaient prévenu. Si l'article 49.3 était mobilisé, la colère gronderait. C'est ce qui s'est déroulé jeudi après-midi à l'annonce de son utilisation par Elisabeth Borne après un Conseil des ministres expéditif. En effet, une mobilisation surprise a eu lieu place de la Concorde après un appel du syndicat Solidaires. Après des affrontements en début de soirée, le ministère de l'Intérieur comptait 10 000 personnes présentes à cette mobilisation improvisée.
Au matin du 17 mars, une action individuelle se déroulait sur le périphérique parisien et continue à se déplacer sur les différentes portes de cette route. En effet, suite à un appel de la CGT, le périphérique était bloqué porte de Clignancourt, puis à porte de Montreuil et à porte d'Italie, comme le rapporte Le Parisien.
Une raffinerie bientôt bloquée
Les syndicats des éboueurs évoquaient déjà il y a quelques jours, la reconduite de leur grève jusqu'à lundi à Paris, pour le moment. Dans cette lignée, Olivier Mateu, secrétaire de l'Union départementale CGT des Bouches-du-Rhône, annoncait déjà que "c'est le moment de faire son plein d'essence", au micro de BFMTV le 13 mars dernier.
Après la réunion intersyndicale jeudi soir, Eric Sellini, coordonnateur CGT au sein du groupe pétrolier, annonce à l'AFP ce vendredi 17 mars, le blocage de la raffinerie TotalEnergies de Normandie.
Il ajoute que "les principales unités commenceront à s'arrêter à partir de demain". "Normalement, la raffinerie sera arrêtée ce week-end ou lundi au plus tard". Les raffineries de La Mède, Donges et la raffinerie d'Esso à Fos-sur-Mer sont toujours en grève, "ça ne change pas", précise-t-il. A Fos, "les livraisons se font de façon sporadique".
La raffinerie de Gravenchon-Port-Jérôme (Esso) a également dû arrêter sa production à cause du manque de pétrole brut provenant du dépôt d'importation du Havre, où les salariés sont en grève, comme le précise BFMTV.