De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Alors que le texte est en cours d’étude au Sénat, les Français se mobilisent contre l’adoption de la réforme des retraites. L’intersyndicale avait appelé à "mettre la France à l’arrêt" à partir du mardi 7 mars pour protester contre le recul de l’âge de départ à la retraite à 64 ans et l’abolition des régimes spéciaux.
Hier, 3,5 millions de personnes ont manifesté en France selon la CGT, 1,28 millions selon le ministère de l’Intérieur. Ces deux estimations sont supérieures au nombre de personnes mobilisées le 31 janvier, précédent record de participation depuis le début du mouvement, avec 2,5 millions de manifestants selon la CGT.
Grève du 7 mars : une mobilisation "historique"
Dans tous les secteurs, la mobilisation a été conséquente. Le trafic de la SNCF et de la RATP a été "très fortement perturbé" toute la journée d’hier. La SNCF a compté 39 % de grévistes. Dès le lundi 6 mars, les routiers ont déployé des barrages filtrants.
Du côté de l’énergie, près de la moitié des salariés d’EDF ont cessé leur travail et toutes les expéditions de carburant ont été stoppées. Selon le ministère de l’éducation, 35,35 % des enseignants étaient en grève dans le primaire et 30,09 % dans le secondaire, recensent nos confrères du Monde
Forte de cette mobilisation "historique", l'intersyndicale avait demandé, dans la soirée du 7 mars, "à être reçue en urgence" par Emmanuel Macron. L'Elysée a répondu que "la porte de l'exécutif est toujours restée ouverte", rapporte BFMTV.
Alors que le Sénat a débuté l'examen de l’article 7 sur le recul de l'âge légal dans la nuit du 7 mars, l’intersyndicale veut "poursuivre et amplifier le mouvement". Quel est le calendrier des dates clés pour la réforme et des journées de manifestation à venir ?