De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
L'acte 3 du confinement est-il inévitable ? Au vu de la hausse des contaminations et de la tension hospitalière en France, il serait difficile de répondre non. Pourtant, le gouvernement semble déterminé à n'utiliser cette mesure qu'en dernier recours, et à l'éviter à tout prix. D'après Les Échos, l'exécutif "s'accroche à l'espoir que le couvre-feu suffise", selon un proche de Jean Castex. Autour du 30 janvier 2021, les effets du couvre-feu national à 18 heures devraient se faire sentir. En outre, une étude menée les mardi 26 et mercredi 27 janvier est supposée nous éclairer sur la circulation et la transmission du nouveau variant du Covid-19 en France.
"Il est déjà assez dur à 18 heures, avec les restaurants et les lieux culturels fermés, si on pouvait éviter, ce serait bien", poursuit l'entourage du Premier ministre. Des propos visiblement partagés au sein du gouvernement. Toujours selon Les Échos, Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée à l'Industrie, estime qu'il n'y a "pas de raison de décider d'un reconfinement" à ce stade de l'épidémie. De nouvelles mesures ne devraient ainsi pas être annoncées avant le week-end du 30 janvier. Mais pourquoi le gouvernement tient-il tant à ne pas reconfiner, à l'inverse de nos voisins européens ?
Reconfinement : une décision politique, sociale et économique
D'après RTL, un proche du président de la République rapporte que ce dernier en a assez de l'injonction des scientifiques à confiner. "Il est agacé par les spécialistes qui n’ont que ça à proposer", déclare cette source anonyme. Certes, cette décision a une dimension sanitaire extrêmement importante. Toutefois, elle a aussi un poids politique, social et économique à ne pas négliger : "Il connaît le vrai prix d'un confinement et ce prix est exorbitant", assène l'entourage d'Emmanuel Macron. Quels sont les paramètres pris en compte ?
Reconfinement : le moral des Français entre en ligne de compte
L'une des priorités de l'exécutif, selon Les Échos, serait de prendre la température auprès de l'opinion. "Les gens n'en peuvent plus. En mars dernier, le taux d'approbation du confinement était de 80 % au moins. Il est de 40 % aujourd'hui", raconte un ministre. De plus en plus réticentes aux privations de libertés et minées par l'isolement, le moral des Français est au coeur de la décision.
"On a toujours regardé l'acceptabilité mais aussi son corollaire, l'état des troupes, l'épuisement moral et psychologique des Français. Les secteurs fermés, on peut les mettre sous perfusion, le moral des étudiants, des entrepreneurs, des Français, on ne peut pas", affirme un conseiller au gouvernement.
Une autre peur envahit le gouvernement...
Reconfinement : le spectre de la désobéissance civile
Le célèbre hashtag #JeNeMeReconfineraiPas en vogue sur Twitter, les mouvements de révolte aux Pays-Bas... La désobéissance civile est également au coeur du débat. Comment imposer aux citoyens un troisième confinement en un an, parsemé de couvre-feux et autres mesures restrictives ? Lors du petit-déjeuner de la majorité, un participant aurait pointé du doigt ce problème : "Il y a de vraies inquiétudes sur le terrain sur les variants. Il y a aussi parfois la désobéissance civile qui n'est pas loin", rapporte nos confrères des Échos.