De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Le sujet aura déchiré l’exécutif. Certains ministres, c’est le cas de Jean-Michel Blanquer, âprement marqué leurs désaccords avec les autres au sujet du nouveau reconfinement qui s’annonce et qui, somme toute, devrait s’avérer inévitable. Cela n’a rien d’étonnant : trois variants du coronavirus Covid-19, au moins, circulent sur le sol français dont deux en métropole. Or, les autorités sanitaires sont formelles : les covid mutants britannique et sud-africain sont largement plus contagieux que le SARS-CoV 2 que l’Hexagone est désormais habitué à affronter. Ce seul fait, indique Le Monde, les rend plus dangereux.
Face à la dégradation de la situation épidémiologique - 20 000 nouveaux cas quotidiens sont désormais référencés en France -, le gouvernement s’est rapidement retrouvé au pied du mur. D’autant plus que de nombreux praticiens, parfois très médiatiques, ont énoncé la nécessité d’un reconfinement pour mieux tasser la propagation de la maladie. Ce que n’a guère apprécié le chef de l’Etat. Mais dorénavant, il n’apparaît plus possible de repousser l’échéance, indique BFMTV. "L’exécutif devrait prendre une décision d’ici la fin de la semaine, après s’être donné le temps de la réflexion", énoncent nos confrères.
Le gouvernement va-t-il opter pour un reconfinement "hybride" ?
"Attendre mercredi est quasiment impossible, car les projections liées aux variants ne permettent pas ce luxe. Cela donnerait l’impression qu’on inflige un supplice aux Français qui n’en peuvent déjà plus", confie d’ailleurs un proche d'Emmanuel Macron.
Initialement, Gabriel Attal semblait évoquer un reconfinement "très serré". Cette piste n’est plus réellement privilégiée par le gouvernement, poursuit BFMTV.
En vérité, l’exécutif lorgnerait désormais vers un "confinement hybride", plus acceptable socialement mais tout de même plus à même que le couvre-feu de freiner l’épidémie de coronavirus. Récapitulatif de ce que cela implique, concrètement.
Coronavirus : le "confinement hybride", c’est quoi ?
"Il connaît le vrai prix d’un confinement et ce prix est exorbitant", assurait récemment un proche du président de la République, interrogé par RTL, et qui tentait d’expliquer les réticences du chef de l’Etat. Ce dernier devrait à priori prendre la parole dimanche soir, à l’occasion d’une allocution télévisée, pour expliquer la démarche du gouvernement. C’est, pour lui, "la plus grosse exposition" indique en effet un des conseillers ministériels.
La nature même de ce nouveau confinement qu’il devrait théoriquement annoncer est largement influencée par l’expérience des deux précédentes mises sous cloche de la nation. "Les enseignement des deux premiers confinements ont été tirés. Il faut aller vers une formule hybride, sans changer notre doctrine", confirme en effet un proche d 'Emmanuel Macron à la chaîne d’information en continu.
Fondamentalement, cela implique de revoir la notion de commerces "essentiels", mais aussi de repenser le confinement pour les jeunes, étudiants et écoliers. Allez-vous devoir prendre rendez-vous avec votre épicier ?
Confinement "hybride" : quels changements dans la vie de tous les jours ?
En l’état actuel des choses, le gouvernement semble prévoir la restriction du nombre de clients autorisés par magasins, mais aussi la révision des créneaux et horaires d’ouvertures de l’essentiel des commerces. BFMTV évoque aussi la possibilité de mettre en place une prise de rendez-vous obligatoire pour pouvoir se rendre chez son commerçant.
Cela étant, l’exécutif est inquiet : il redoute de "se reprendre dans la figure le débat sur ce qui est essentiel ou ce qui ne l’est pas". En outre, l’ouverture de certains étals - même conditionnée à des réalités et des restrictions sanitaires - pourrait lui valoir un procès en contradiction s’il finissait par décider de la fermeture des écoles… Laquelle semble être partiellement posée sur la table !
En effet, les jeunes pourraient bénéficier d’un confinement allégé, tandis que les écoliers auraient droit à des vacances de février élargies, de façon à garder les enfants chez leurs parents pour freiner le virus. "Comment expliquer aux parents que leurs enfants doivent rester à la maison mais qu'on peut toujours se rendre chez le coiffeur ?", interroge, dès lors, un conseiller.