Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
"Quoi ?" "Feur!". Qui n'a jamais été victime d'un piège de ce type au détour d'un repas de famille ? Dernièrement, ce sont des mots d'un tout nouveau genre qui pavent les couloirs des lycées et les cours de récréation des collèges. "Quoicoubeh", en tête de liste, est un "mème" qui gagne en popularité en ce début d'année 2023, après "munyanyo" ou encore "sheesh" les années précédentes. Elle s'écrit également "quoi koubeh", "quoi cou beh", ou encore "quoi kou beh".
Le dictionnaire orthodidacte définit cette expression comme "une réplique qu’on lance à quelqu’un qui dit quoi ? ou qui termine une phrase par le mot quoi. Cette réplique n’a aucun sens, elle fonctionne davantage comme un piège qui se referme sur l’interlocuteur".
D'où viennent ces expressions ?
Cette expression trouve son origine sur le compte TikTok de l'internaute "La Vache", (@camskolavache ; @lachevaspam), qui piège lui-même son entourage à longueur de journées à coups de jeux de mots de ce genre. Il interpelle des amis, des passants ou encore d'autres "tiktokeurs" en bredouillant quelque chose d'inaudible, afin que ceux-ci répondent "quoi?", ou encore "hein ?", "comment ?"... Dans ces derniers cas, on répond "commandant de bord", à un "comment", ou encore "Apanyae" à un "hein ?".
"La personne qui répond quoicoubeh n’a aucune intention de participer à la discussion, elle cherche juste à s’amuser de la situation. Quoicoubeh fonctionne donc de la même manière que feur, une autre réplique qui existe au moins depuis les années 1980", résume Le dictionnaire orthodidacte.