De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Ils visaient Emmanuel Macron. Deux hommes de 30 et 45 ans, proches de l’ultradroite, ont été arrêtés le 10 novembre dernier et mis en examen pour "association de malfaiteurs terroriste criminelle". Plusieurs semaines après ces arrestations, on en sait un peu plus sur la personnalité des deux hommes, membres d’un groupuscule baptisé "Les Barjols". Selon Le Journal du Dimanche, les informations récoltées par la DGSI montrent qu’ils étaient "particulièrement motivés" à l’idée de tuer Emmanuel Macron.
L’un d’eux avait trouvé une solution de repli
A., l’homme âgé de 45 ans, avait demandé à un membre du groupuscule de lui fournir une arme pour tuer le président. D’après l’hebdomadaire, il avait également visité des bunkers dans l’est de la France afin de s’y replier après l’attentat. "Les Barjols", dont font partie les deux hommes arrêtés, bénéficient depuis deux ans d’une attention particulière des services de renseignement, car leur but est bien de passer à l’acte. Pour preuve, leur devise : "Ici l’action est la solution". Selon Le Journal du dimanche, ils seraient motivés par l’idée de devoir défendre une France menacée par les musulmans et les migrants.
Quatre membres des "Barjols" ont déjà été arrêtés en novembre 2018 et, parmi eux, celui qui est présenté comme leur leader, Jean-Pierre Bouyer. Ce retraité de l’Isère, toujours incarcéré, a rencontré ses acolytes sur Facebook en 2017 par le biais d'un groupe privé qui a rassemblé plus de 2 400 personnes. Son action semblait imminente au moment de son interpellation : il prévoyait de poignarder Emmanuel Macron à Charleville-Mézières le 7 novembre 2018 lors de son périple dans l’est de l'Hexagone pour les commémorations du 11 novembre. Il comptait l'atteindre lors d'un bain de foule avec un couteau en céramique qui, contrairement au métal, ne déclenche pas l’alarme des portiques de sécurité.