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Alors que la vie politique oppose constamment les trois communautés linguistiques de Belgique, il semble y avoir une chose qui fédère plus que le roi : la frite. Les autorités flamandes, francophones et germanophones ont décidé de s’unir pour défendre la "frite belge", rapporte L’Express.
Les trois communautés ont annoncé ce mercredi qu’elles souhaitaient voir inscrit au patrimoine culturel de l’humanité ce plat typique de Belgique, constitué tout simplement de pommes-de-terre cuites dans de la graisse de bœuf.
La Flandre a déjà inscrit depuis près d’un an maintenant les frites dans son "patrimoine immatériel", aux côtés notamment des carnavals de Binche et d’Alost ou encore de la fauconnerie. La communauté Wallonie-Bruxelles, qui représente les quelques 4,5 millions de belges francophones et la communauté germanophone "s’apprêtent à faire de même", a annoncé René Collin, ministre (wallon) de l’Agriculture.
La semaine de la frite
C’est le collectif Unafri (pour l’Union Nationale des Frituristes) qui a réussi à convaincre tour à tour, flamands, wallons et germanophones de procéder à cette demande de reconnaissance. Contacté par L’Avenir, Bernard Lefèvre, président d’Unafri, expliquait qu’il fallait "veiller à associer tous les fritophiles du pays". Selon lui, "pour faire la demande auprès de l’Unesco, il faut que tout le pays reconnaisse la frite. Et comme il n’y a pas de ministère national de la culture… ", il y a la semaine de la frite.
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Cette dernière se déroulera du 1er au 7 décembre prochain à travers tout le royaume de Belgique. Partout, des cornets de frites devraient être distribués gratuitement par les friteries et les fritkots (la version néerlandaise). Ce sera l’occasion pour le collectif de militer en faveur de la petite blonde dorée et de faire tourner leur pétition (que vous pouvez aussi retrouver ici).Comme on dit chez nos voisins d’outre-Quiévrain, l’union fait la frite !
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