Pendant la période des fêtes de fin d’année, une nouvelle méthode de fraude particulièrement sournoise émerge : des faux conseillers bancaires qui utilisent WhatsApp pour tromper les Français.
C'est une image qui a probablement choqué un grand nombre de citoyens. Mardi 8 juin, le chef de l'Etat a été giflé lors d'un déplacement à Tain-l'Hermitage dans la Drôme. L'auteur de l'attaque, Damien Tarel, est immédiatement interpellé par les forces de l'ordre.
Si le président de la République n'a pas voulu porté plainte, le suspect a tout de même dû rendre compte de ses actes devant la justice. Le tribunal correctionnel de Valence a été désigné pour s'occuper de cette affaire d'ampleur nationale.
Affaire de la gifle : l'auteur des coups hérite d'une peine de quatre mois de prison ferme
Après avoir pu s'expliquer sur son geste, l'auteur de la gifle a été condamné à 18 mois de prison, dont 4 mois fermes. Comme le relate Le Dauphiné Libéré, ce passionné de combat médiéval "a ensuite été conduit au centre pénitentiaire de Valence à l'issue de l'audience".
Pourtant comme le rappelle Le Monde, la loi dispose qu'une personne condamnée à deux ans de prison (Ndlr : ou moins de deux ans) peut ne pas passer par la case prison et rester en liberté." C'est pour cette raison que Jérôme Cahuzac n'est jamais allé en détention. "Condamné à quatre ans de prison dont deux avec sursis pour fraude fiscale", l'ancien membre du PS a vu sa demande d'aménagement de peine être acceptée, expliquait le quotidien national en avril 2019. L'homme politique a donc pu rester en liberté avec un bracelet électronique.
Le cas de Damien Tarel est cependant différent. Ce dernier a été jugé en comparution immédiate, juste après sa garde à vue. Lors du verdict final, un mandat de dépôt a été prononcé à son encontre. Dans ce contexte, le condamné part tout de suite en détention. Comme l'explique l'avocate Nina Lebarque sur son site Internet, " Lorsqu'un mandat de dépôt est prononcé à l'audience, la personne condamnée est directement et immédiatement incarcérée. Ainsi, elle ne pourra bénéficier d'aménagement ab initio, et ce, même si sa peine est inférieure à un an".
Voilà pourquoi la raison pour laquelle Damien Tarel a dormi en cellule juste après sa condamnation.