De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Ferme de l’horreur à Toulouse : les premiers indices
Un paysage sordide, mêlé à une odeur putride. Dans une ferme des Pyrénées-Orientales, non loin de la commune de Bompas, des bénévoles sont tombés sur ce qu’ils ont baptisé par la suite de ferme de l’horreur.
Tout est arrivé un peu par hasard. Les membres de l’association Un refuge un cœur, qui vient en aide aux animaux, se rendaient dans les environs après un signalement de maltraitance à l’encontre d’un cheval. Sur le chemin, ils tombent sur la ferme et plusieurs détails les alertent. Tout d’abord les bâtiments peu solides, faits "de bric et de broc", rapporte la version Occitanie du site Actu.fr. Un local croisé en route les accompagne plus longuement sur le terrain. Les découvertes sordides s’enchaînent alors…
Ferme de l’horreur : des animaux morts, et une maison décorée de cadavres
En arrivant sur le terrain de la ferme, les bénévoles de l’association font mine de prendre des photos. Les animaux - vivants mais en piteux état - sont à vendre et ils expliquent vouloir en acheter pour leurs enfants. Les prix varient de 120 euros pour une chèvre à 50 euros pour un cochon ou un chiot. Evidemment, sans les procédés d’usage comme le tatouage ou la puce. Surtout, tous ces animaux vivent alors sur un sol jonché d’immondices, comme le montrent les terribles clichés postés sur Facebook.
Entre deux pièces métalliques ou de plastique, les membres de Un refuge un cœur découvrent des cadavres d’animaux. Le sol en est jonché. Des os sortent çà et là du sol, à côté de cartouches de fusil.
Le sordide ne se limite pas à l’extérieur de la propriété. Sur des étagères, les bénévoles découvrent des "trophées", des têtes de chèvres ou des pattes d’ânes. Interrogé, le propriétaire invoque une histoire d’incendie. Mais un autre détail va interpeller les défenseurs des animaux
Ferme de l’horreur : le propriétaire était déjà connue des services
En plus des immondices, des cadavres, de la maltraitance animale manifeste, les membres de l’association découvrent "une potence en bois. Il (le propriétaire) tuait les bêtes et les suspendait toute la nuit pour les vider de leur sang. Il y avait un bac récupérateur en dessous", raconte la fondatrice de l’association.
Des dispositifs très loin d’être règlementaires, d’autant que la ferme ne dispose ni d’eau, ni d’électricité, ni de fosse septique.
Après le signalement de l’association, les gendarmes sont intervenus et les animaux ont été réquisitionnés par l’association qui a par ailleurs lancé une cagnotte leetchi. Le propriétaire, déjà connu pour des problèmes avec les animaux, a un mois pour se mettre en règle. Il a également été entendu pour abattage illégal.