La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Le jeudi 23 mars, la neuvième journée de mobilisation générale et nationale contre la réforme des retraites avait lieu. Selon le ministère de l'Intérieur, 1,1 million de manifestants étaient présents sur tout le territoire français. La CGT relève le chiffre de 3,5 millions de personnes. Pour certains, c'était la première fois qu'ils rejoignaient le mouvement. Une forte contestation s'est donc exprimée ce jeudi. Selon les propos récoltés par FranceInfo sur place, les personnes ayant rejoint la manifestation pour la première fois trouvaient nécessaire de se joindre au mouvement après l'utilisation de l'article 49.3 par Elisabeth Borne.
La prise de parole d'Emmanuel Macron a fini par convaincre les novices des manifestations. En effet, beaucoup de Français ont considéré que cette intervention révélait un mépris et un aveuglement quant aux contestations des Français. Dans ce sens, après la manifestation du jeudi 23 mars, l'intersyndicale s'est réunie au siège de la CFDT, dans le quartier de Belleville à Paris, pour annoncer les prochaines actions. Une dixième journée de mobilisation a été annoncée pour le mardi 28 mars. Des mobilisations de proximité sont aussi prévues, à l'image de la semaine précédant la grève du 23 mars. Un communiqué a été publié à la suite sur Twitter.
Par ailleurs, les secteurs continuent donc de se mobiliser et de reconduire la grève. Les conséquences commencent alors à se faire sentir.
Les restrictions d'essence: conséquences des raffineries bloquées
Depuis le 7 mars dernier, de nombreuses raffineries se sont mobilisées pour contester la grève. Ainsi, une des plus importantes raffineries de France, la raffinerie TotalEnergies de Normandie est bloquée depuis le samedi 18 mars. D'autres raffineries TotalEnergies et Esso ont suivi. Ces grèves reconduites ont eu pour conséquence une pénurie de carburants dès le début de la semaine du 20 mars. Un des départements les plus touchés pour l'instant est celui des Bouches-du-Rhône. Consultez notre diaporama ci-dessous pour savoir si des restrictions sont appliquées dans votre département.
En prévision des futures pénuries de carburants qui pourraient toucher plus de départements dans les prochaines semaines, des préfectures ont pris certaines mesures. En effet, des arrêtés renouvelables imposent une restriction d'essence. En effet, jusqu'au lundi 27 mars inclus, "les véhicules ne pouvaient prendre que 30 litres et les camions 120 litres (entre 3,5 et 12 tonnes) ainsi que 200 litres (plus de 12 tonnes). Il était également interdit de remplir les jerricans et 16 stations-service doivent mettre à disposition du carburant pour les véhicules des professions prioritaires", précisent nos confrères de Capital.
Ces restrictions pourraient alors être allongées dans les prochaines semaines. Découvrez dans notre diaporama ci-dessous si votre département est concerné par des restrictions.