Une conductrice a saisi le Conseil d'État après avoir reçu une contravention pour stationnement. Et la juridiction lui a donné raison. Explications.
Un homme de 25 ans a été interpellé lundi 1er mars à la station Châtelet, à Paris, pour un viol commis quelques heures plus tôt dans une rame du métro. Comme l’explique Le Parisien, il est soupçonné d’avoir agressé une femme de 22 ans dans la nuit du dimanche 28 février au lundi 1er mars, pendant un trajet effectué sur la ligne 7 du réseau parisien.
La victime a tenté de l'éconduire
Selon le quotidien francilien, la voyageuse est montée dans une rame peu après minuit en direction de La Courneuve, en Seine-Saint-Denis. L’homme, présent lui aussi dans la rame, se serait alors rapproché d’elle entre deux stations afin de lui faire des avances. Une source proche du dossier précise que "la victime a tenté de l’éconduire, mais l’agresseur est devenu violent". "Il a ordonné à la jeune femme de lui pratiquer une fellation avant de lui sauter dessus et la violer", ajoute cette même personne.
C’est alors qu’un couple présent dans la même rame est intervenu, entraînant la fuite du violeur. Appelés au secours, la police et les pompiers se sont occupés de la victime, qui a tout de suite été examinée à l’hôpital. D’après Le Parisien, les témoins présents ont pu donner une description précise de l’homme impliqué, tout comme les images de vidéosurveillance. Les enquêteurs du Service régional des transports n’ont donc eu aucun mal à l’interpeller après l’avoir repéré au petit matin, sur la même ligne du métro. Ce n’est pas la première fois que cet homme de 25 ans est arrêté pour des actes de violences ou des infractions sexuelles…
Il a déjà été arrêté onze fois
Placé en garde à vue, le suspect a rapidement subi une expertise psychiatrique, explique Le Parisien. Une source proche du dossier précise que le jeune homme "souffre de sérieux problèmes" : "Il a déjà été arrêté onze fois pour des actes de violence et des infractions sexuelles. Ce sont des exhibitions sexuelles et il a aussi ennuyé sa voisine".
L’expertise psychiatrique ayant conclu que son état de santé était incompatible avec une garde à vue, le suspect a été conduit dans un hôpital spécialisé. Il sera donc entendu par les enquêteurs à sa sortie de l’établissement, mais pas avant. Selon les policiers, ce type d’agression reste rare dans le métro parisien…
Les viols dans les rames sont assez peu courants
Interrogé par Le Parisien, un policier explique que "les viols dans les rames du métro sont assez peu courants". Ces agressions seraient plus nombreuses dans les trains ou même les RER, qui effectuent des trajets souvent plus longs. Les hommes impliqués profitent généralement des fins de soirée, lorsque les victimes sont fatiguées ou qu’elles ont un peu bu... Selon le quotidien francilien, ce phénomène "est actuellement en baisse compte tenu de la crise sanitaire et de son couvre-feu".