De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Hervé Gourdel a été enlevé dimanche par "Jund al-Khilafa", un groupe de djihadistes algériens lié à l’Etat islamique (EI). Ce Français venait d’entamer un trek d’une dizaine de jours lorsqu’il a croisé la route de ce groupe, à une centaine de kilomètres d’Alger, a précisé sa mère à L’Express. Au lendemain de son rapt, ses ravisseurs ont posté une vidéo sur laquelle on peut voir l’otage, assis par terre et entouré de deux hommes masques et armés de kalachnikov, demander au président de la République de bien vouloir le sortir de cette situation. "Je laisse à Hollande, le président de l'Etat français criminel, le soin d'arrêter les attaques contre l'Etat islamique dans les 24 heures qui suivent la publication de ce communiqué ou son ressortissant Hervé Gourdel sera égorgé", annonce ensuite l’un des deux hommes.
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"Un passionné de montagne qui ne se déplace jamais sans son appareil"Dans ce brève message, Hervé Gourdel a également eu le temps de préciser qu’il était originaire de Nice, guide de haute montagne et qu’il était arrivé samedi en Algérie. Des informations confirmées par son entourage. "C’est un passionné de montagne et il ne se déplace jamais sans son appareil photo", a en effet expliqué l’une de ses amie au Parisien. Agée de 55 ans, l’otage serait également marié et père de deux enfants, a par ailleurs indiqué l’une de ses modèles au journal, ainsi que le rapporte Le Figaro.France 24 précise par ailleurs que l’otage avait loué un chalet à environ 120 kilomètres d’Alger avec des amis algériens, le jour de son arrivée sur le territoire. "C’est la première fois qu’il se rendait en Kabylie", croit de son côté savoir France Bleu Azur qui cite ses collègues. "Tu connais mon envie de découvrir ces contrées si loin si proches !", aurait écrit Hervé Gourderl à un ami sur Facebook, souligne Le Figaro.
"Ils veulent inspirer la terreur et faire pression sur la politique de la France"Alors que les djihadistes ont donné quelques heures à la France pour réagir, le ministre des Affaires étrangères a assuré que ces menaces ne changeraient rien à son engagement en Irak. "Nous avons affaire à un groupe terroriste d'une cruauté extrême. Ils veulent inspirer la terreur et faire pression sur la politique de la France", a estimé Laurent Fabius, lors d'une conférence de presse à New York. "L'attitude de la France est constante. Nous essayons de faire le maximum pour libérer des otages, mais un groupe terroriste ne peut pas infléchir la position de la France", a-t-il affirmé.
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