
Dans la nuit du 25 ou 26 octobre prochain, il faudra reculer nos montres d’une heure. Notre rythme circadien et notre horloge biologique peuvent en être chamboulés. Comment retrouver facilement votre équilibre...
Vous avez travaillé longtemps, mais pas assez pour partir à la retraite à taux plein. Une solution ? Le “rachat de trimestres”. Cette procédure peut s’avérer plus ou moins coûteuse sur le moment, mais, bonne nouvelle : la dépense est désormais moins élevée que l’an dernier si vous optez pour une modalité de rachat bien spécifique. Explications.
En premier lieu, un bref rappel. Le rachat de trimestres consiste à verser volontairement des cotisations pour que les périodes au cours desquelles vous n’avez pas pu cotiser soient malgré tout prises en compte dans le calcul de votre pension de retraite. Il est ainsi possible de racheter des périodes:
Les dernières réformes des retraites ont abouti à un recul de l’âge de la retraite en France. Depuis celle de 2023, il n’est désormais plus possible de partir avec une pension à taux plein qu’à partir de 64 ans et 172 trimestres cotisés (sauf situations particulières).
Le rachat de trimestres se révèle donc de plus en plus attractif. Il est possible pour tous les assurés âgés de 20 à 67 ans dans la limite de 12 trimestres rachetés.
A lire sur ce sujet : Les cinq cas où vous feriez mieux de racheter des trimestres (interview)
Toutefois, cette démarche n’a rien d’anodin sur le plan financier. A chaque situation correspond une évaluation différente, vous pouvez en simuler le coût sur le site de l’Assurance retraite. Toutefois, pour se faire une idée, si vous aviez 62 ans en 2024, et qu’au moment du paiement, vous touchez un salaire supérieur à 43 992 euros, il vous en coûtera 4 510 euros par trimestre au titre du “taux seul”, selon le barème de la Cnav en 2024.
L’une des options pour pouvoir en racheter plusieurs si vous ne disposez pas de la trésorerie suffisante sur le moment consiste à demander un échelonnement des paiements. Seulement cette option est soumise à une majoration si l’étalement des échéances dépasse 12 mois. C’est là qu’intervient la bonne nouvelle. Depuis le 1er janvier 2025, comme l’indique cette circulaire de l’Assurance retraite, le taux de cette majoration est abaissé à 1,8%. Il était de 2,5% en 2024.