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Il était momifié. Les pompiers de Mont-Saint-Aignan (Seine-Maritime, Normandie), qui intervenaient pour une toute autre raison, sont tombés sur le cadavre d'un homme d'un peu moins de 50 ans environ, au domicile d'une octogénaire. Ils s'étaient rendu sur place sur la demande du centre communal d'action sociale, pour s'assurer que la femme allait bien, rapporte le titre local Paris Normandie.
Tous les volets étant fermés, ils ont dû fracasser le carreau d'une fenêtre avant de pouvoir entrer, raconte un voisin qui a assisté à l'arrivée des pompiers. Au rez-de-chaussé, ils ont découvert la dame de 82 ans allongée par terre, souffrant de déshydratation. Elle a rapidement été transférée au CHU le plus proche.
C'est lors de leur reconnaissance qu'ils ont trouvé la dépouille d'un homme, mort il y a plusieurs années. Elle était conservée dans la baignoire au premier-étage, par lequel sont arrivé les combattants du feu. La veuve leur a dit qu'il s'agissait de son fils, décédé il y a 6 ans et qu'il aurait eu 51 ans aujourd'hui. "Depuis cette date, elle s'en occupait encore en lui faisant un brin de toilette", écrit le quotidien régional. Elle a aussi expliqué qu'elle continuait à l'habiller. Une autopsie doit avoir lieu d'ici décembre 2019 pour mieux comprendre de quoi est mort cet homme.
Elle conservait le corps de son fils dans sa baignoire : une femme seule et dérangée ?
"On voyait qu'elle n'avait plus toute sa tête, elle parlait à voix haute toute seule. Elle ne sortait que pour ses courses, sinon elle vivait seule, elle n'ouvrait à personne. Les livreurs nous laissaient des paquets. On sonnait chez elle, elle ouvrait à peine la porte, prenait le paquet et refermait aussitôt", racontent les voisins dans les colonnes du journal. Ils décrivent une femme isolée depuis la disparition de son fils.
"On ne l'avait pas vu depuis des années. On pensait qu'il était parti continuer sa vie ailleurs. On se demandaient s'il n'était pas autiste ou quelque chose. Avant on les voyait tous les deux quand ils sortaient pour aller faire leurs courses. Lui marchait à quinze mètres derrière elle. Depuis on la voyait faire la même chose, mais seule", expliquent-ils.