Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
Nordahl Lelandais, un ancien militaire de 34 ans originaire de Domessin en Auvergne-Rhône-Alpes a été mis en examen mercredi pour "assassinat" dans l’enquête portant sur la mort du caporal Arthur Noyer. Considéré comme le suspect numéro 1 dans cette affaire, il est décrit comme un homme "violent", "manipulateur" et "menteur" par ses ex-compagnes. Celles-ci ont toutes été interrogées en septembre dernier par les enquêteurs de la Section de recherches (SR) de Grenoble, rappelle Le Dauphiné Libéré, dans le cadre de l'enquête portant sur la disparition de la petite Maëlys en août dernier et pour laquelle Nordahl Lelandais a également été mis en examen pour "meurtre précédé d'un crime".
Toujours selon les informations du journal, des ex-compagnes du trentenaire ont expliqué qu’il se comportait parfois de manière excessive. "Elles racontent toutes la même chose : Nordahl les traquait, les harcelait, les suivait en voiture pour tenter de les percuter", rapporte le quotidien à propos de leurs ruptures. Mais ce n’est pas tout, une de ces jeunes femmes a raconté à la police que lorsqu’elle a tenté de s’expliquer avec Nordahl Lelandais, celui-ci l’avait emmenée dans les bois. Un moment étrange qui l'a marquée : "J’ai cru vivre ma dernière heure", a-t-elle confié.
A lire aussi : Nordahl Lelandais mis en examen pour assassinat dans l’affaire Arthur Noyer
Il aurait filmé ses ex-compagnes sans leur consentement
Nordahl Lelandais aurait par ailleurs filmé ses ex-compagnes sans leur accord. "Il a eu un comportement violent, intimidant et menaçant avec les femmes qu'il a fréquentées. Il les obligeait à faire certaines choses et les filmait sans leur consentement", rapporte France Info qui cite une source proche de l'enquête.
Une description loin d’être semblable à celle qu'a donnée un ami d'enfance de Nordahl Lelandais au Parisien. "Un garçon sensible (qu'il a) déjà vu pleurer à propos d'une histoire avec une fille", s'est-il souvenu. Sa mère l'a également décrit à l'automne dernier comme un "garçon gentil qui ne ferait de mal à personne".