Publié par Rédaction, le 08/04/2019

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Il y a un peu plus d'un an, la cellule Ariane se lançait dans l'étude de centaines de dossiers afin de les comparer avec l'emploi du temps de Nordahl Lelandais. Le Parisien révèle que 13 affaires sont désormais prioritaires.
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Nordahl Lelandais : sur 40 affaires retenues, 13 seraient prioritaires pour les forces de l'ordre

Peu à peu les conclusions tirées par la cellule Ariane se dévoilent. Après les aveux de Nordahl Lelandais dans les affaires Maëlys de Araujo et Arhur Noyer, les autorités avaient décidé l’an passé de créer ce groupe de gendarmes avec un objectif : comparer les dossiers d’affaires non résolues au parcours du trentenaire mis en examen.

Alors que la cellule a confirmé au début de l'année qu’elle avait fini d’éplucher pas moins de 900 dossiers, on en sait enfin plus sur les affaires suspectes. Pas moins de 40 ont été retenues, mais surtout révèle Le Parisien ce lundi 8 avril, 13 affaires sont traitées de manière prioritaire.

Attention met par aillerus en garde un fin connaisseur, si pour certaines affaires de grosses questions se posent, Nordahl Lelandais n'est formelllement impliqué dans aucune.

Nordahl Lelandais : ces affaires particulièrement suspectes et déjà connues…

Parmi les affaires prioritaires, six ont été confiées à la police, sept autres à la gendarmerie. On retrouve notamment les dossiers de disparitions de Jean-Christophe Morin et Ahmed Hamadou, tous deux disparus à un an d’intervalle après avoir participé au festival de musique électro de Fort Tamié. Sa présence à ce festival n’est pas confirmé mais Nordahl Lelandais était en Savoie à ce moment-là.

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Se trouvent également l’affaire Lucie Roux, du nom de cette jeune femme qui avait fréquenté en même temps que le trentenaire l’hôpital psychiatrique de Bassens, et le dossier Eric Foray. La première a disparu septembre 2012, le second à Chatuzange-le-goubet dans la Drôme, alors qu’il allait faire des courses. Sa voiture n’a jamais été retrouvée. 

Les disparitions de Nicolas Suppo, Georgette Bonnet et Stéphane Chemin apparaissent également dans les affaires retenues. Des dossiers que dès avril 2018 l’association Aide et recherches de personnes disparues avait évoqué pour Planet. 

Les dossiers Nelly Balmain et Adrien Fiorello sont également considérés comme prioritaires. La jeune femme, âgée de 29 ans au moment de sa disparition en août 2011 a quitté le domicile parental à scooter pour ne plus jamais donner signe de vie. Quant à Adrien Fiorello, il fréquentait des lieux de rencontres homosexuelles et son téléphone a été localisé à Chambéry. Nordahl Lelandais résidait dans cette même ville au moment de sa disparition en 2010.

Nordahl Lelandais : des affaires prioritaires et pour certaines plutôt méconnues

Enfin, au sein de cette grosse douzaine de dossiers prioritaires se trouvent des noms jusqu’alors peu évoqués à l’instar de celui d’Hugo Raffi, 28 ans au moment de sa disparition. En juin 2012, il quitte son domicile près d’Albertville, sans argent ni papier, ni téléphone portable.

Il y a également les noms d’Edwige Ukundirwase et Pierre-Alexandre Seeyen tous deux disparus en 2016 dans le Rhône. Des dossiers pour lesquels très peu d’éléments ont été dévoilés.

Les enquêteurs de la cellule Ariane ont également retenu la disparition d’Adlène Kifani, survenue en avril 2009 dans la Drôme, à Portes-Lès-Valence. Il s’agit, précise Le Parisien, d’un des dossiers les plus anciens. Le jeune homme, n’a pas donné signe de vie depuis un bref appel passé au 17 sur le chemin d’un bar.

Nordahl Lelandais : près de 27 autres affaires suspectes

Outre ces 13 dossiers prioritaires, les autorités veulent prendre de le temps de se pencher sur près de 27 autres dossiers. "Peu importe si Nordahl Lelandais ne se trouve pas au bout", l’objectif est de résoudre au maximum ces affaires trop souvent laissés en friche, parmi elles notamment celle de Thomas Rauschkolb.

"Rien ne dit qu’il était sur les lieux, mais rien ne dit qu’il n’y était pas", explique ainsi un haut fonctionnaire au Parisien. Les forces de l’ordre prennent garde d’ailleurs à ne pas "donner de faux espoirs aux familles". Certaines sont soulagées de voir le cas retenu, estimant que cela peut leur permettre de comprendre ce qu’il s’est passé. Pour d’autres, parfois déçues depuis des années, la sélection par la cellule Ariane ne changera rien.

En l’état, des dossiers retenus, 27 concernent des hommes, 12 des femmes et 1 une mineure, une fillette disparue près de Lyon.