La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
À quoi Noël va-t-il ressembler ? Il y a encore un mois, les Français ne se posaient pas réellement la question car la situation épidémique semblait maîtrisée dans l’Hexagone. La baisse des températures favorisait bien la hausse des contaminations, mais le taux de vaccination élevé dans le pays permettait au gouvernement de rester confiant. La donne a changé en seulement quelques jours avec une hausse spectaculaire du taux d’incidence depuis trois semaines. Désormais, ce dernier culmine à 292 pour 100 000 habitants au niveau national, selon les données de Santé Publique France. Une personne malade en contamine 1,6 autre, signe que l’épidémie repart.
"Ce n'est pas le moment de se rassembler nombreux à l'intérieur"
Ce bilan ne laisse présager rien de bon pour la suite du mois de décembre et donc les fêtes de fin d’année. Alors que Noël et la Saint-Sylvestre étaient sous restrictions en 2020, faut-il s’attendre à la même chose cette année ? Interrogé par Le Parisien, le professeur Arnaud Fontanet rappelle qu’"en pleine vague épidémique, ce n’est pas le moment de se rassembler nombreux à l’intérieur sans masque". "Si on fait des dîners, ce n’est pas à douze, mais à quatre. S’il y a une fête familiale, on n’invite que les plus proches. Et, dans ces moments-là, on garde les fenêtres ouvertes quand on peut, et les gens fragiles portent le masque".
Ces consignes devront-elles aussi s’appliquer aux repas des 24 et 25 décembre ? À ce sujet, le membre du Conseil scientifique indique que "c’est un peu tôt pour se prononcer". Auprès du Parisien, il ajoute : "Vu la trajectoire que prend l’épidémie, on peut estimer qu’on sera encore dans une situation tendue fin décembre". Résultat, "ce que je vous dis là s’applique donc à l’ensemble des événements ces prochaines semaines". Pour l’heure, il n’y a donc pas de consigne officielle, mais plutôt un rappel des bonnes pratiques. Si vous suivez les recommandations du professeur Fontanet, alors il va falloir limiter les invitations au Réveillon.