De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Les transports paralysés
Premières victimes des chutes de neige et du verglas, les usagers de la route et des transports. Professionnels ou particuliers, ils sont des centaines de milliers à s’être retrouvés bloqués à cause des mauvaises conditions climatiques qui interdisaient tout déplacement. Immobilisés au sol ou dans les gares, les avions et les trains qui n’ont pu circuler normalement obligent Air France et la SNCF à remettre en service une bonne partie des appareils et des installations. A cela s’ajoutent les remboursements pour les retards ou les annulations, mais aussi les bons repas ou les bons d’hébergement offerts aux voyageurs restés en plan. Du côté ds transporteurs routiers, la facture s’annonce elle aussi salée. « Entre les camions pris dans la nasse, le salaire des chauffeurs à payer malgré l’arrêt de l’activité et la surconsommation de carburant pour les poids lourds qui ont voulu éviter les zones sinistrées, le coût pour nos entreprises est estimé à 20 M€ par jour » estime Nicolas Paulissen, délégué général adjoint de la Fédération nationale des transporteurs routiers.
Les coupures d’électricité
De nombreux foyers (jusqu’à 100 000) se sont retrouvés privés d’électricité durant plusieurs jours en raison des abondantes chutes de neige. Un incident qui pèse lourd sur le budget puisque rétablir les lignes a un coût élevé : ERDF chiffrait l’an dernier ce coût à 26 euros par kilowatt/heure pour une coupure de courant supérieure à trois minutes.
Les assurances à nouveau sollicitées
Accidents de la route, effondrements de toiture, infiltration, gel des canalisations, dégâts des eaux… Les assurances vont devoir indemnisés de nombreux sinistrés. Un coût qui pourrait atteindre plusieurs centaines de milliers d’euros pour les compagnies. A titre de comparaison, l’épisode neigeux de février 2012 avait coûté environ 500 millions d’euros. A craindre aussi, les risques d’inondations après la fonte des neiges.
Remise en état des routes et autoroutes
Gel, érosion due au salage et au sablage… Les chaussées ont été mises à rude épreuves par les intempéries. « Forcément, un tel épisode neigeux peut avoir de lourdes conséquences sur l’état des routes. Le plus dommageable, ce sont les cycles de gel et de dégel que nous sommes en train de subir, car cela casse littéralement la chaussée » explique François Cazottes, directeur adjoint des infrastructures et des transports au ministère de l’Environnement. Autant de dégâts qu’il faudra donc réparer.
Des agriculteurs en difficultés
A tout cela, s’ajoutent aussi les dommages subis par les agriculteurs, en particulier dans la Manche et le Calvados où la neige a été particulièrement abondante. Bâtiments et terrains effondrés, récoltes gâchées, autant de manques à gagner pour un secteur déjà en crise. La facture pourrait s’élever à plusieurs dizaines de millions d’euros.