De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Le meurtre de Nelly Haderer est-il en passe d’être élucidé ? Selon les informations de l’Est Républicain, des traces ADN prélevées sur une tache de sang retrouvée sur la poche arrière du jean de la victime ont récemment permis d’identifier son meurtrier présumé. Toujours selon le quotidien régional, il s’agirait de Jacques Maire. Vingt-sept ans après que le corps de cette mère de famille a été retrouvé découpé en morceaux dans une décharge proche de Nancy (Meurthe-et-Moselle), les enquêteurs seraient ainsi sur le point de pouvoir clore cette affaire. Seul hic : la culpabilité présumée de Jacques Maire ne pourra jamais être clairement être établie dans un tribunal car celui-ci a déjà été définitivement acquitté dans cette affaire en 2008. Il ne pourra donc plus être jugé pour le meurtre de Nelly Haderer.
Jacques Maire a été acquitté dans deux affaires de meurtre
Le 31 janvier 1987, la jeune femme de 22 ans a été tuée de deux coups de carabine 22 LR. Son cadavre a ensuite été découpé et abandonné dans une décharge située à quelques kilomètres de Nancy. Déjà mis en cause dans le meurtre en 1983 d’une jeune femme de 20 ans, Odile Busset, Jacques Maire avait été mis en examen en 1997. En 2008, il avait finalement été acquitté par la cour d’assises de Moselle pour ces deux affaires de meurtre. Mais alors que l’information judiciaire concernant le meurtre de Nelly Haderer a été rouverte en 2009 afin de procéder à de nouvelles analyses génétiques, une expertise ordonnée deux ans plus tard à partir d’une tâche de sang trouvée sur la poche arrière du jean de la victime a permis d’identifier un profil ADN masculin. Les proches de Nelly Haderer ont donc demandé en septembre dernier à ce que cet ADN soit comparé avec ceux de plusieurs suspects dont le tueur en série Francis Heaulme et Jacques Maire. Selon l ’Est Républicain le profil ADN récemment déterminé correspondrait à celui du suspect acquitté il y six ans.
"Je n'y crois absolument pas", a déclaré Me Liliane Glock, l’avocate de Jacques Maire. "Après son acquittement, il avait lui-même demandé qu'on exploite les éventuelles traces d'ADN pour prouver son innocence", a-t-elle ajouté.