Paul Christophe, ministre des Solidarités, de l’Autonomie et de l’Égalité entre les femmes et les hommes, a dévoilé, dans un entretien donné à Ouest-France, les modalités de paiement de la prime de Noël...
Toujours mis en examen pour enlèvement de mineur de moins de quinze suivi de mort, Murielle Bolle a été remise en liberté il y a quelques jours. La justice a toutefois exigé qu’elle ne retourne pas dans sa région où se trouve sa famille. Sous contrôle judiciaire avec obligation de pointer deux fois par semaine à la gendarmerie, le témoin clé de l’affaire Grégory Villemin est donc parti vivre chez le retraité de la Nièvre qui avait proposé de l’héberger.
Pendant plusieurs semaines, les avocats de Murielle Bolle avaient tenté de lui trouver un logement hors des Vosges, mais en vain. Aussi, la proposition du septuagénaire est-elle tombée à point nommé.
Il lui apporte des viennoiseries et "son plat préféré"
Interrogé par Le Parisien, il a expliqué avoir été touché par l’histoire de cette femme qui, selon lui, "est victime d’injustice de la vie". Ancien élu et entrepreneur, il a déjà créé une maison d’accueil pour les enfants. Pour Murielle Bolle, il a mis à disposition un appartement de 55 m2. Elle "est arrivée vendredi (4 août), dans une BMW conduite par son fils", a également précise le bienfaiteur qui décrit son invitée comme "fatiguée".
Disposé à la mettre à l’aire, le retraité veille à lui apporter des viennoiseries de la boulangerie ou encore son "plat préféré", des écrevisses à la sauce américaine. Malgré tout, Murielle Bolle semble avoir du mal à sortir de sa réserver. Elle "ne se lâche pas trop" et "ne se montre pas très expansive", a-t-il commenté, précisant bien qu’il "ne lui demande rien au sujet de l’affaire Grégory".