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La réponse peut-elle encore être apportée aux parents du petit Grégory ? Le 16 octobre 1984 marquera les 37 ans de la mort du garçon, âgé de quatre ans au moment des faits. Ses parents, Christine et Jean-Marie Villemin, continuent de se battre pour découvrir la vérité, alors que ce drame a profondément marqué les Français.
Affaire Grégory : "Jean-Marie Villemin veut savoir"
Alors qu'une série consacrée à l'affaire doit être diffusée sur TF1 d’ici à quelques jours, plusieurs acteurs du dossier, parfois même qui le suivent depuis le début, ont pris la parole sur France 2. Parmi eux, Marie-Christine Chastant-Morand, avocate des époux Villemin depuis plus de trois décennies et qui a accepté d'évoquer les dernières avancées de l'affaire. Interrogée par Faustine Bollaert dans l'émission Ça commence aujourd'hui, elle a confié qu'une nouvelle piste était explorée par les enquêteurs, mais qu'elle demanderait encore un peu de temps. Elle a commencé par évoquer ses clients, expliquant que "Jean-Marie Villemin veut savoir. Par rapport à Grégory, il le doit pour la mémoire de son fils. Christine est dans ce même état d'esprit, ils ont confiance, notamment avec la nouvelle piste explorée. Ils espèrent que des personnes parleront".
37 ans après, certains éléments de l'enquête peuvent-ils parler eux aussi ? "Nous avons sollicité de l'instruction de Dijon qu'un certain nombre de mesures complémentaires soit ordonnées", explique Me Chastant-Morand sur France 2, précisant : "On a des traces ADN, neuf profils qui n'avaient pas matché. Mais on a vu que d'anciennes affaires avaient pu évoluer grâce à l'ADN de parentèle".
"Au lieu de faire coïncider à 100%, on peut faire coïncider à 50% seulement. À partir de ces résultats, on recherche le profil et les caractéristiques physiques. Nous avons fait la demande pour faire ces investigations et cela a été accepté et elles sont toujours en cours. Il faut attendre le résultat", conclut-elle.