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Des djihadistes de l’Etat islamique se dissimulent-ils parmi les migrants fuyant le Proche-Orient pour gagner l’Europe ? L’hypothèse semble avoir un certain écho dans la classe politique.
Ainsi, le maire de Nice, Christian Estrosi, déclarait en août dernier sur France Info que "parmi les migrants", "nous avons des terroristes de Daech (Etat islamique en arabe, NDLR) qui s’infiltrent." Il ajoutait, en guise de preuve : "Nous le savons, les services de renseignements ne cessent de nous alerter là-dessus." Sur BFMtv, jeudi, Florian Philippot (FN) faisait par d’une même crainte, redoutant que parmi ces migrants se cachent de "futurs Coulibaly", du nom du terroriste islamiste qui a fait avec les frères Kouachi les attentats du 11 janvier.
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"C’est une crainte du domaine du possible"
Qu’en est-il réellement ? Simple fantasme pour agiter les peurs ou réel danger ? Cette hypothèse de djihadistes infiltrés est en tout cas prise au sérieux par les services de renseignements français. "L’hypothèse est avancée, c’est une crainte du domaine du possible. Ce scénario, aussi fou soit-il, leur permettrait de passer sous nos radars et d’effacer leur passé.", déclare un membre du renseignement français à 20 minutes.
Et le quotidien gratuit d’écrire que "régulièrement, des services secrets de pays européens disent intercepter des messages faisant état de cette menace." Qui plus est, le site américain Buzzfeed avait réalisé une interview en janvier dernier d’un combattant de l’Etat islamique (EI) qui affirmait que l’organisation terroriste avait envoyé près de 4 000 djihadistes "en Europe pour être prêts" à faire des attentats.
Aucune preuve factuelle pour l’instant
Toutefois, le journaliste à l’origine de l’interview émettait des doutes sur la véracité de ces propos et, pour l’heure, aucun terroriste n’a été intercepté parmi les flux de migrants arrivant en Europe. Le journaliste de RFI David Thompson, spécialiste de Daech, remettait en cause ces informations dans un message sur Twitter : "Le risque d’éléments de l’EI dissimulés parmi les réfugiés n’est pas exclu mais l’EI n’a jamais annoncé avoir infiltré 4 000 djihadistes parmi eux."
Quoi qu’il en soit, l’hypothèse d’une infiltration de terroriste parmi les migrants est prise au sérieux par le gouvernement. Bernard Cazeneuve, le ministre de l’Intérieur, déclarait dans le JDD que cela "pouvait arriver" avant d’ajouter : "Mais nous travaillons avec nos services de renseignements et nous n'octroyons pas l'asile à ceux dont nous savons qu'ils ont des activités terroristes."
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