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Deux ou trois squelettes
C'est une découverte que personne ne voudrait vivre un jour. Et pourtant, les propriétaires d'un pavillon de Saint-Denis-d'Anjou en Mayenne sont tombés sur des ossements humains. Selon le maire de la commune, Roger Guédon, ce n'est d'ailleurs pas la première fois que de telles découvertes ont lieu. "Il y aurait deux ou trois squelettes. On pense que c'est la mère et les deux filles. Ces ossements sont datés de plus d'une cinquantaine d'années certainement. Ils ne datent pas du tout de la Préhistoire, mais bien de l'Histoire contemporaine malheureusement", a-t-il déclaré à France Bleu.
La tuberculose a frappé la commune
Toujours selon le maire, ces ossements pourraient appartenir à une famille ayant été atteinte de la tuberculose qui a durement frappé la commune après la Seconde Guerre mondiale. D'ailleurs, des jeunes filles ayant habité dans cette maison auraient souffert de cette maladie. "On pensait qu'elles avaient été dans un sanatorium en Normandie, mais nous n'en savons pas plus", a ajouté Roger Guédon.
Les premiers propriétaires de la maison ont également été contactés, mais pour le moment la lumière n'est pas faite. On ne sait pas à qui appartiennent ces ossements humains. Dans le cadre de l'enquête, ils ont été envoyés à Paris, à l'Institut de Recherche Criminelle de la Gendarmerie Nationale. Objectif : tenter de déterminer à qui sont ces squelettes.
EN VIDEO - Des ossements de Saint-Pierre présentés au public