De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Tandis que certains parlent d’importer la vie sur la Planète Rouge, la sonde Curiosity semble, au fil de ses recherches, compromettre l’hypothèse que celle-ci y existe déjà. Principal signe : l’absence de méthane, gaz généralement corrélé à une présence bactériologique ou microbienne. Un échec pour la NASA et ses partenaires, qui malgré une déception de mise, annoncent leur volonté de réorienter leurs investigations.
La vie martienne : un rêve qui s’étiole
Malgré les analyses effectuées pendant une année de travail, en partie depuis Toulouse, les quelques 750 kilogrammes d’équipements ultra-sophistiqués de Curiosity, dont un spectomètre laser, n’ont malheureusement pas permis la découverte d’une quelconque trace de méthane. Produit par des organismes bactériologiques, ce gaz aurait put être l’indice qu’il manquait aux scientifiques pour affirmer l’existence d’une vie martienne. Mesurée à distance en 2003, la quantité de méthane présente dans l’atmosphère de la Planète Rouge était considérable, et s’élevait jusqu’à 19 000 tonnes aux environ de l’équateur. Malheuresement, les données recueillies par la sonde voient cette quantité divisée par six, annonce la revue américaine Science.
Des espoirs qui perdurent
Malgré les fortes probabilités, appuyées par les recherches de Curiosity, que Mars ait un jour pu être habitée d’une forme de vie, il semblerait que celles-ci ne soient plus d’actualité. Pourtant, Michael Meyer, responsable scientifique de l’exploration de Mars à la NASA, reste positif : "Cela réduit la probabilité de l’existence actuelle de microbes martiens produisant du méthane, mais il ne s’agit là que d’un seul type de métabolisme bactérien", rapporte 20 Minutes. D’où la nécessité pour les chercheurs de faire bifurquer leurs investigations vers d’autres pistes qui, à terme, pourraient s’avérer concluantes. En effet, tout converge vers l’hypothèse que, dans un passé lointain, Mars était doté de tous les éléments capables d’accueillir la vie. En témoigne la découverte de la sonde Opportunity en juin dernier : des traces d’eau capables de développer une forme de vie.