Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
"Le président pense que le confinement total, avec l'arrêt de toutes les activités, ce n'est pas possible", explique sobrement Mohammed Moussaoui, du Conseil français du culte musulman. Il a rencontré le chef de l’État pour discuter des fêtes spirituelles qui ont normalement lieu dans le courant du moi d'avril. Compte tenu du contexte actuel, qui a tout de même nécessité la mise sous cloche du pays, Emmanuel Macron a tenu a rappeler aux autorités religieuse que les rassemblements traditionnels ne pourraient être organisés. Une consigne qui concerne aussi bien l'islam, en raison du Ramadan qui devrait bientôt débuter, que la chrétienté et le judaïsme qui célèbre leurs versions respectives de Pâques.
Certains, cependant, exigent du Château qu'il annonce une mise à l'isolement autrement plus drastique, rappelle Le Figaro. De nombreux professionnels de la santé, confrontés au quotidien à la propagation de l'épidémie, demandent en effet des mesures similaires à celles appliquées à Wuhan, l'épicentre initial de la crise sanitaire mondiale actuelle. La population y a été condamnée a rester cloîtrée chez elle. Un scénario que n'envisage pas l'exécutif, et pour cause : il "aurait des répercussions négatives sur la société", a-t-il expliqué au Conseil français du culte musulman.
S'il survenait, à quoi ressemblerait le confinement total ?
Fermeture des hôtels, fin des chantiers, arrêt de toutes les activités productives... La Voix du Nord a d'ores et déjà décrit à quoi pourrait ressembler la situation si, finalement, le gouvernement décidait de la mise en place d'un confinement total sur le sol de l'Hexagone. Les mesures seraient mécaniquement plus drastiques que celles annoncées par Édouard Philippe, le 23 mars dernier, qui a notamment décidé de revoir l'attestation de déplacement dérogatoire nécessaire à chaque Française et chaque Français qui entend quitter l'enceinte de son domicile.
En pratique, si le gouvernement suivait les recommandations de l'InterSyndicale nationales des internes et du syndicats des jeunes médecins, il deviendrait interdit de sortir de chez soi, sauf avec l'accord explicite d'un médecin pour des raisons médicales, avant le quotidien régional. Autre conséquence immédiate : l'arrêt des transports en commun. Il faudrait également envisager l'arrêt des transports en commun, des activités professionnelles non vitales (c'est à dire tout ce qui ne relève pas des activités alimentaires, de l'énergie et des domaines régaliens).
Alimentation : comment se passerait le couvre-feu si les citoyens ne peuvent pas aller faire leurs courses ?
Mécaniquement, l'interdiction pour les citoyens de quitter leur domicile, y compris pour aller acheter de quoi se sustenter, engendrerait des problèmes de ravitaillement. Les caissières et les caissiers qui travaillent aujourd'hui la boule au ventre n'auraient plus à se rendre à l'enseigne pour laquelle ils exercent car le projet présenté par les syndicats du corps médical prévoit une alternative, souligne La Voix du Nord.
Il s'agit de l'instauration d'un modèle de ravitaillement qui concernerait tous les habitants du pays. Celui-ci serait appliqué "dans des conditions sanitaires visant à assurer la sécurité des personnels" chargés de cette tache, précise le titre de presse.
Confinement : le gouvernement aurait-il du aller plus loin ?
"S'il faut aller plus loin, le gouvernement ne tremblera pas", expliquait sans hésiter Julien Denormandie, ministre de la ville et du logement, sur le plateau de BFMTV, ce samedi 21 mars 2020. Pourtant, de toute évidence, les réponses du gouvernement ne suffisent pas à convaincre le corps médical.
Il a opté, explique Planet, pour un "nouveau tour de vis". Ce dernier consiste à revoir les circonstances permettant de quitter son domicile, mais aussi à fermer les marchés, encadrer plus encore les enterrements...