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Le service d'ordre de Macron impliqué dans un accident : de forts soupçons
26 décembre 2017, le médecin bordelais et conseiller municipal Jean-Pierre Guyomarc’h profite des fêtes avec sa femme à la station de ski du Grand Tourmalet (Hautes-Pyrénées) puis, le trou noir. Ou presque. L'élu de 66 ans est violemment percuté ce jour-là. Le coupable a pris la fuite, le laissant dans le coma pendant plus de dix minutes avant de qu'il ne se réveille au centre de secours. Pourtant, des souvenirs lui restent : il aurait vu les hommes du service de sécurité d’Emmanuel Macron. Il s'est confié à la rédaction de Sud Ouest "Je les ai aperçu dans la ligne de crête, je me suis retourné deux fois et j’ai bien vu des hommes en noir. Je connais cette piste. Les remontées mécaniques étaient arrêtées. Il n’y avait personne à part moi".
Comme il l’affirme, le personnel de sécurité du président de la République était bien présent sur les lieux à cette période. Le chef de l'Etat, accompagné de Brigitte Macron, était entouré d’un important service de protection dont les membres étaient effectivement vêtus de noir. De nombreux clichés pris par la presse en attestent. Alexandre Benalla, le seul à être habillé en rouge, dirigeait encore le service au moment des faits.
Le service d'ordre de Macron impliqué dans un accident : ce que dit la justice
Depuis, Jean-Pierre Guyomarc’h et son avocat Me Henri-Michel Gata cherchent à connaître la vérité que la justice leur cacherait selon eux. "Je le vis très mal et je veux savoir la vérité", regrette la victime qui souffre en plus d'un traumatisme crânien et de douleurs lombaires causées par le violent accident .
Le sexagénaire a porté plainte contre X dans une gendarmerie des Hautes-Pyrénées dans les trois jours qui ont suivi le drame. Voilà maintenant plus d’un an que l’enquête est en cours. "C’est incompréhensible, je n’ai jamais vu pareille situation", a déclaré Me Gata après avoir formulé plusieurs demandes, toutes restées sans réponse, au procureur de la République de Tarbes.
Selon France Bleu, l’avocat aurait réclamé de nombreux éléments d’enquête tels qu'une copie de la décharge signée par son client à la sortie du Smur de Lourdes, les images filmées par la webcam de la station de Super Barèges ainsi que les traces d’une conversation tenue entre le centre 15 et le secouriste qui a intervenu auprès de M. Guyomarc’h. Aucun de ces éléments n’a pu lui être délivré.
L’avocat et son client se disent prêts à tout afin découvrir la vérité qu'ils prétendent cachée.