De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
François Hollande dénonce un "odieux assassinat", Barack Obama parle de "meurtre brutal". Boris Nemtsov, 55 ans, a été abattu de plusieurs coups de feu ce vendredi soir à deu pas du Kremlin à Moscou. Des balles tirées par un inconnu circulant en voiture, a indiqué un porte-parole du ministère de l'Intérieur russe. Farouche opposant de Vladimir Poutine, Boris Nemtsov était le premier à dénoncer la politique du président russe, notamment dans le conflit en Ukraine.
Un opposant de la première heure
Ancien vice-Premier ministre de Boris Eltsine dans les années 90, Boris Nemtsov avait failli lui succéder, mais c'est finalement Vladimir Poutine qui avait pris la tête du pays en 2000. Boris Nemtsov avait organisé, ce dimanche, une manifestation contre le pouvoir en place et l'implication de la Russie dans le conflit en Ukraine. Celle-ci sera finalement remplacée par une marche commémorative. Trois haures avant sa mort, il appelait encore les Russes à "changer la Russie" lors d'une intervention à la radio.
Vladimir Poutine parle de "provocation"
Cet assassinat a suscité de très nombreuses réactions. François Hollande a lui salué un "défenseur courageux et inlassable de la démocratie et un combattant acharné contre la corruption". De son côté, Barack Obama enjoint le gouvernement russe à "rapidement mener une enquête impartiale et transparente". Vladimir Poutine lui parle de "provocation" et estime que "cet assassinat brutal portait les marques d'un meurtre commandité, a rapporté Dmitri Preskov, le porte-parole du président russe. De l'autre côté de la frontière, pour Petro Porochenko "ce n'est pas un hasard". Selon le président ukrainien, Boris Nemtsov "était un pont entre l'Ukraine et la Russie, et ce pont a été détruit par les coups de feu d'un assassin". Pour les enquêteurs, cet assassinat a été minutieusement planifié.