De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Pas de rançon, ni de médiation mais une évasion. Francis Collomp, ingénieur français détenu par les islamistes nigérians d’Ansaru depuis décembre 2012, est parvenu à échapper à ses ravisseurs ce samedi. Rapatrié en France, son avion -dans lequel se trouvait également le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius- s'est posé à l'aéroport militaire de Villacoublay (Yvelines) ce lundi matin. En l'absence du président François Hollande, en visite d'Etat en Israël et Cisjordanie, c'est le Premier ministre Jean-Marc Ayrault qui l'a accueilli.
Cet ingénieur de 63 ans avait été enlevé en décembre 2012 dans le nord du Nigéria alors qu’il travaillait pour le groupe Vergnet, spécialisé dans les énergies renouvelables. Le 19 décembre précisément, une trentaine d’hommes armés étaient venus l’enlever dans l’Etat de Katsina. Deux gardes du corps et un voisin avaient alors été tués.Deux scénarii possible pour cette évasionContrairement à la libération des quatre Français retenus par Aqmi au Niger, Francis Collomp a dû se débrouiller seul et faire preuve d’opportunisme. En effet, selon la version de la police nigériane, l'ex-otage a échappé samedi "pendant la prière" à ses ravisseurs qui "n'avaient pas verrouillé la porte de sa cellule". Il aurait ensuite rejoint le commissariat de la ville la plus proche puis été confié à l'ambassade de France au Nigéria.Mais une autre version rapporte que l’ingénieur français aurait profité d’une opération de l’armée nigériane contre le groupe islamiste Boko Haram, pour s’échapper. Il aurait pris la fuite à la suite d’échange de tirs, la porte de sa cellule n’étant pas fermée. Une version qui semble être confirmée par l’Elysée qui a tenu à exprimer "toute sa gratitude aux autorités du Nigeria, avec lesquelles la France a mené une étroite coopération, pour l’action décisive qui a été la leur."