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Sarko mieux traité que Hollande, des Français accros à la télé mais plus confiants dans la radio, les difficultés économiques de la presse une mauvaise nouvelle pour la démocratie : voici quelques-uns des enseignements du 26e baromètre TNS/Sofres pour La Croix paru aujourd'hui.

© AFPPrésidentielles en France et aux Etats-Unis, Jeux Olympiques, guerre en Syrie ou encore crise économique, autant d’évènements qui ont marqué 2012 et alimenté la caisse de résonance médiatique. Toujours aussi accros à l’info, les Français continuent pour près des trois-quarts d’entre eux de privilégier la télévision pour s’informer (69%). La presse quotidienne (27%), et internet (24%) arrivent loin derrière, devancés d’une courte tête par la radio (33%). Mais c’est pourtant dans le média audio qu’ils placent leur confiance : plus de la moitié d’entre eux (54%) estiment en effet que la radio restitue « les événements comme ils se sont passés ». La presse écrite arriveelle en deuxième position sur le sujet avec 49%, devant la télévision (48%).

Avec seulement 35% des suffrages sur le créneau de la confiance, internet fait figure de parent pauvre, mais ce sondage nous apprend tout de même que le web est plébiscité pour la compréhension d’un sujet de fond. Les Français sont également une grande majorité (53%) à considérer les difficultés économiques traversées par la presse écrite, et encore davantage à s’en préoccuper : les problèmes des médias écrits représentent ainsi un risque grave pour la démocratie pour 66% des sondés.

Enfin, plus surprenant : alors que l’UMP a fait ses choux-gras du  « sarko-bashing », les Français considèrent pourtant, pour 31% d’entre eux, que les médias traitent plus durement son successeur. Une différence de traitement qui s’amplifie pour ceux qui pensent que Nicolas Sarkozy bénéficiait d’un traitement favorable (37%), alors qu’ils ne sont qu’un peu plus d’un sur dix (13%) à penser la même chose pour François Hollande.