De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Najat Vallaud-Belkacem, ministre de la Ville, dévoile ce mardi la nouvelle carte des quartiers prioritaires. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que celle-ci est profondément modifiée. En effet, 300 villes ne figurent plus parmi la liste et 100 nouvelles font leur apparition.
Désormais, le seul critère qui vaille aux yeux de la ministre est celui de la pauvreté. Cette disposition de bon sens n’était pas la règle ce qui conduisait à voir des villes comme Biarritz ou Boulogne Billancourt faire partie de cette carte… Pour qu’une ville soit retenue dans ce dispositif, il faut que plus de la moitié de la population vive avec moins de 11.250 euros par an (930€ par mois), soit 60% du revenu médian au niveau national.
Avec ce critère, plusieurs communes font leur apparition dans cette carte qui révèle au passage que la pauvreté ne se situe pas automatiquement aux périphéries des grandes villes. Ce sont donc des communes plutôt rurales comme Auch (Gers), Marmande (Lot-et-Garonne), Guéret (Creuse), Foix ou Pamiers (Ariège) qui font également leur entrée dans ce plan d’aide.
La ministre fait également sortir des villes de la liste des quartiers prioritaires car elles n’ont plus besoin de ces aides. C’est le cas par exemple du Crest dans la Drome ou de Montigny-le-Bretonneux dans les Yvelines. Pointant la responsabilité de la majorité précédente, Najat-Vallaud Belkacem fait sortir de cette carte des villes qui n’auraient jamais dû y entrer si ce n’est par copinage. C’est donc le cas de Biarritz, Sceaux ou Boulogne Billancourt.
En tout, l'État prévoit de mobiliser 5 milliards d'aides d'ici l'automne destinés aux 200 quartiers qui figurent sur cette nouvelle carte de la pauvreté.