Janvier 2025 ne devrait pas connaître d'épisodes climatiques marquants. Si le début de l'année s'annonce frais voire froid sur une grande partie de la France, avec peut-être de la neige en basse altitude, les...
L’anneau de Jeanne d’Arc a été officiellement présenté aux visiteurs du Puy du Fou, dimanche, lors d’une grande cérémonie. A cette occasion, le fondateur du parc de loisirs, Philippe de Villiers, a fait une étonnante révélation : alors que le parc a remporté l’anneau lors d'une vente aux enchères, pour 300 000 livres (377 000 euros), les Britanniques veulent finalement le reprendre.
"Le gouvernement anglais a adressé à notre avocat (...) une demande inouïe : le retour de l'anneau à Londres. Le Conseil national des arts anglais nous a fait savoir qu'elle considérait que l'objet pouvait faire partie, et faisait probablement partie, des objets à haute valeur symbolique nationale et qu'à ce titre l'objet devait faire l'objet d'une législation particulière", a indiqué Philippe de Villiers. "Le gouvernement anglais se base - je vous le donne en mille - sur un réglement de la Comission européenne", a ajouté le fondateur du Puy du Fou sous les huées de la foule. Une requête à laquelle il a répondu face au public : "Messieurs les Anglais, si vous voulez voir l'anneau, vous venez ici... Welcome to the Puy du Fou"
Le transfert de l'anneau n'a pas eu d'autorisation
Du côté britannique, cette requête n’a pas été confirmée, mais selon The Art Newspaper, la législation prévoit que tout objet présent en Grande-Bretagne depuis au moins 50 ans et dont la valeur est supérieure à 39.219 Livres sterling doit obtenir une autorisation d'exportation, rapporte France 3. Ce que n’aurait pas eu le fameux anneau.
"Le gouvernement anglais pouvait préempter l'anneau au moment de la mise aux enchères et, aujourd'hui, il le regrette. Trop tard (...) l'anneau est revenu en France et il le restera", a assené Philippe de Villiers, catégorique.
Un doute subsiste pourtant quant à la réelle appartenance de ce bijou à Jeanne d’Arc. Toutefois, l'anneau a été authentifié par un laboratoire d'Oxford, via la méthode de fluorescence de rayons X, comme étant issu du Moyen-Age, plus précisément du 15e siècle et étant en argent plaqué or. De plus, la nature de l'alliage et les lettres inscrites sur l'anneau corroborent la description effectuée par Jeanne d'Arc dans les minutes du procès de Rouen. Et pour le fondateur du parc de loisirs, la requête de l'Angleterre vient apporter de l'eau à son moulin. "Le Puy du Fou se réjouit de cette demande qui vient authentifier l'anneau dans son historicité et répond ainsi aux historiens bourguignons", a déclaré Philippe de Villiers avec malice (les Bourguigons ayant été inféodés aux Anglais).