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Affaire Benalla : une déclaration plus que surprenante
L’affaire Benalla n’en finit plus. Mais cette fois-ci, c’est une supposée déclaration d’un ministre du gouvernement qui relance les hostilités. Vincent Crase, ancien gendarme réserviste assurant la sécurité pour la République en Marche, dévoile cette information innatendue dans les colonnes de Charlie Hebdo.
Pour rappel, il est accusé, comme son ancien collègue Alexandre Benalla, d’avoir frappé des manifestants le premier mai 2018 à Paris. C’est la première fois qu’il s’exprime sur cette affaire, rappelle RTL, et il s’avère que ses propos chocs ne laissent pas indifférents.
"En mai, lors d’un pot entre collègues d’En marche dans un restaurant, un ministre est venu nous rassurer : 'l’affaire de la Contrescarpe ne sortira pas'." a-t-il affirmé. Il n’a cependant pas souhaité dévoiler le nom de ce "ministre important". Une déclaration qui risque d’embarrasser le chef de l’Etat, qui doit déjà faire face à la crise sociale actuelle.
Vincent Crase sur l’affaire Benalla : "une énorme machination"
Vincent Crase s’est par ailleurs exprimé sur son geste violent à l’égard de plusieurs manifestants du premier mai. Selon lui, "tout cela n'est qu'une énorme machination, un piège".
Toutefois, il affirme avoir fait "une énorme connerie" ce jour-là.
Les deux hommes impliqués dans cette affaire auraient été "victimes d'un règlement de compte entre policiers et gendarmes qui étaient d'une jalousie inouïe à l'encontre d'Alexandre Benalla."
Il a aussi dénoncé le fait que "certains d'entre eux en ont profité pour faire fuiter les faits à travers la presse" avant d’ajouter : "À travers nous, c'est Emmanuel Macron qu'ils voulaient atteindre".
Selon Vincent Crase, l’affaire Benalla a éclaté le 18 juillet 2018 pour nuire à Emmanuel Macron. Une date bien précise puisque c’est "le point culminant de l'État de grâce du Président, juste après la victoire de l'équipe de France au Mondial de football".
Néanmoins, la côte de popularité du chef de l’Etat était au plus bas en juillet 2018 indique Ouest France. Avec 36,3% d’opinions favorables à son égard, c’était, à cette époque, le taux le plus bas depuis son entrée à l’Elysée.