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Interrogé par l’Express la semaine dernière, le ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer, a fait part de ses ambitions concernant les élèves de CP et CE1. Il souhaite qu'à terme ces derniers maîtrisent les quatre opérations mathématiques de base, à savoir l’adition, la soustraction, la multiplication, et la division. Actuellement, cette dernière n’est enseignée qu’à partir du CM1 et la multiplication à partir du CE2, a précisé BFM.
Pour y arriver, il compte s’inspirer de la méthode de Singapour qui a fait ses preuves à l’international. Elle consiste à comprendre le raisonnement mathématique avec des objets concrets et ludiques, et non plus des chiffres au tableau, avant de l'appliquer à l'aide des formules traditionnelles.
"Certains savoirs, s’ils ne sont pas bien ancrés dès le départ, ne seront pas bien maîtrisés dans le futur. Le plus grand service que l’on peut rendre aux enfants est donc de les aider à acquérir ces automatismes cognitifs très jeunes", a affirmé le ministre à l’Express.
Une initiation basique
Si la division est enseignée au CP, il s’agira d’une initiation très simple. "La méthode de Singapour procède par 'petites touches' : chaque notion est d’abord présentée puis, l’année d’après, approfondie, et ainsi de suite", a expliqué lalibrairiedesecoles.com, cité par LCI. "Cette approche 'en spirale' (c’est-à-dire qui part du plus simple au plus compliqué de manière progressive) permet de poser des fondations solides, qui sont sans cesse révisées avant d’être approfondies", ajoute le site.
La méthode, créée dans les années 80, est l'un des éléments qui a permis à Singapour d'être à la première place du classement TIMSS (Trends in International Mathematics and Science Study) depuis 1995, a rappelé France Info. De son côté, La France n'est classée que 35 ème sur 49 pays.