Malgré l'essor de la carte bancaire et des paiements numériques, l’argent liquide a encore de beaux jours devant lui. Mais une nouvelle règle devrait entrer prochainement en vigueur pour encadrer les paiements...
Il avait été placé en garde à vue lundi soir. Robert Plant, le britannique de 32 ans suspecté d’avoir tué la joggeuse retrouvée à Nîmes en fin de semaine dernière, a été présenté au juge dans la journée de mercredi. Confondu par son ADN, il a été mis en examen pour meurtre aggravé et a été écroué. Il encourt la réclusion criminelle à perpétuité. Si les résultats de l’autopsie n’avaient pas conclu au viol, ils indiquaient néanmoins des traces d’agression sexuelle. Selon le procureur, il pourrait s’agir d’une agression sexuelle qui a mal tourné.
L’homme est visiblement peu enclin à faire des confidences. S’il n’a pas encore fait d’aveux, il n’a pas nié s’être rendu sur les lieux du crime, mais ne peut justifier de son emploi du temps au moment du crime. « Il est extrêmement calme et peu bavard. Il a indiqué qu'il s'exprimerait plus tard » a indiqué le procureur lors d’une conférence de presse. Si l’individu a été aperçu à plusieurs reprises dans le quartier, il est « impossible d'affirmer que la victime avait été repérée » a également précisé le magistrat. L’enquête va donc se poursuivre, mais pour l’heure, la préméditation n’a pas été retenue.
Le crime lui, a été d’une rare violence. Retrouvée à demi-dénudée dans des buissons, la victime présentait de nombreuses traces de blessures à l’arme blanche, notamment à la tête et au niveau du cou. Un cutter et des pierres ensanglantées ont également été retrouvés près de son corps, des pierres que son meurtrier aurait utilisées pour lui enfoncer le crâne.